S'il t'a fait du tort, — Voici une simple confirmation de la doctrine de la restitution. Lorsqu'une personne a blessé une autre personne, elle est obligée par les lois de Dieu et de la conscience de réparer autant qu'elle le peut, même là où la loi du pays ne peut l'y contraindre ; à moins que la partie lésée ne lui pardonne librement. Nous pouvons observer ici encore avec quelle prudence l'apôtre procède : il ne mentionnerait pas le vol ou le vol, jusqu'à ce qu'il ait préparé la voie en disant un certain nombre de bonnes choses d'Onésime ; et puis, quand il vient d'y toucher, que son langage est doux ! Il ne l'appelle pas vol, ou vol, mais lui faire du tort ou le blesser à certains égards ; ou, lui devoir de l'argent; quelle dernière est la langue en cas de dette honorablement contractée.

Observez encore, l'apôtre n'affirme pas absolument qu'Onésime avait fait quelque mal à Philémon, ou lui devait de l'argent ; mais s'il en était ainsi : et enfin nous pouvons comparer les circonstances de l'apôtre avec celles de Philémon. L'apôtre était prisonnier ; Philémon en pleine aisance et liberté : l'apôtre pauvre ; Philémon est très probablement maître d'un domaine abondant ; qui était beaucoup plus susceptible d'avoir accordé quelque chose à l'apôtre, que de lui avoir pris quoi que ce soit.

Mais saint Paul économiserait quelque chose de la bonté et de la charité de ses amis pendant qu'il était prisonnier, ou travaillerait de ses propres mains lorsqu'il serait mis en liberté, pour réunir l'argent, plutôt que de ne pas restituer, si Philémon devait insister là-dessus : ou Philémon pourrait considérer cela comme une décharge, au moins en partie, de la dette qu'il avait envers l'apôtre comme son père spirituel sous la grâce de Dieu.

Continue après la publicité
Continue après la publicité