C'est ce qu'il ordonna en Joseph : une charge solennelle, qu'il déposa sur Joseph lorsqu'il marcha devant le pays d'Égypte. J'ai entendu une langue que je ne connaissais pas : Psaume 81:6 . J'ai supprimé, &c. Dieu affirme son titre à leur obéissance, de trois providences très remarquables envers eux : il les a sauvés lorsqu'ils l'ont crié dans leur détresse, v.7 soit en Egypte, soit à la mer Rouge ; il leur parlait sur le mont Sinaï, au milieu du tonnerre, où il était caché dans les ténèbres ; et il leur a donné de l'eau du rocher. Il commence par dire qu'il a entendu une langue qu'il ne comprend pas. C'est-à-dire (comme certains l'expliquent) qu'ils ne parlaient pas le véritable hébreu authentique, mais une langue corrompue, peut-être, avec un mélange d'égyptien.

Ceci (selon eux) montrerait cet état de barbarie méprisable auquel ils étaient réduits en Egypte avant qu'il ne les secoure. D'autres, par cette langue, entendent la voix de Dieu, que les Israélites peu après leur départ d'Égypte ont entendu du mont Sinaï, à leur grand étonnement, comme n'en ayant jamais eu connaissance auparavant : ou le langage était, nous le voyons dans les versets suivants, jusqu'à la fin du psaume, où Dieu est présenté comme parlant en sa propre personne, et instruisant les Israélites sur le dessein de cette solennité ; et en se plaignant de leur oubli de ses bienfaits, en leur donnant une si grande délivrance de l'esclavage égyptien.

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