(3) Pas comme si la parole de Dieu n'avait pris aucun effet. Car ils ne sont pas tous (h) Israël, qui sont d'Israël :

(3) Il entre dans le traitement de la prédestination, en présentant une objection : Comment se peut-il qu'Israël soit rejeté, et qu'en plus nous devions aussi faire l'alliance que Dieu a faite avec Abraham et sa postérité, frustrée et nulle ? Il répond donc que la parole de Dieu est vraie, bien qu'Israël soit rejeté : car l'élection du peuple d'Israël est si générale et commune, que pourtant le même Dieu choisit par son conseil secret ceux qui lui plaisent.

Voilà donc la proposition et l'état de ce traité : la grâce du salut est offerte généralement de telle manière, que malgré la façon dont elle est offerte, son efficacité n'appartient qu'aux élus.

(h) Israël en premier lieu, est pris pour Jacob; et en second lieu, pour les Israélites.

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