Peste N°8 -- CRIQUETS

(v.1-20)

De nouveau, le Seigneur rappelle à Moïse qu'il avait lui-même endurci le cœur de Pharaon et le cœur de ses serviteurs afin qu'il puisse montrer publiquement ses signes devant eux, ainsi que que les grandes œuvres de puissance de Dieu pourraient avoir un effet très réel sur la génération actuelle d'Israël et sur générations à venir, afin qu'ils puissent se rendre compte que c'était bien le Seigneur vivant de gloire qui s'occupait d'eux (vs.1-2).

Moïse et Aaron se tiennent à nouveau devant Pharaon pour répéter la demande de Dieu de s'humilier devant le Seigneur et de laisser Israël partir. Ils le laissent avec l'avertissement que s'il refuse toujours, Dieu amènera un énorme essaim de sauterelles dans le pays d'Égypte, qui couvrirait la surface de la terre, et qu'ils consommeraient tout ce qui resterait en Égypte. Ils remplissaient aussi les maisons, provoquant une détresse telle qu'on n'en avait jamais connue (vs.3-6).

L'avertissement était suffisamment alarmant pour les serviteurs de Pharaon qu'ils ont eux-mêmes fait appel à Pharaon pour qu'il laisse Israël partir plutôt que de continuer à souffrir des sévères inflictions de Dieu (v.7). Ils lui ont demandé s'il ne sait pas encore que l'Egypte est détruite. C'est pourquoi Pharaon fit ramener Moïse et Aaron, leur disant qu'Israël pouvait partir, mais avec des réserves précises. Qui sont ceux qui iraient ? Moïse répondit : « Nous irons avec nos petits et nos vieux ; avec nos fils et avec nos filles, avec nos troupeaux et nos gros nous irons, car nous devons faire une fête à l'Éternel » (v.

7). Il ne doit y avoir aucun compromis. Le croyant doit être pour le Seigneur, sa maison est aussi pour le Seigneur, et tout ce qu'il possède. Que chaque enfant de Dieu ait le même objectif de cœur en cela que Moïse.

Mais Pharaon ne voulait pas y accéder. Il a essayé d'intimider Moïse en l'avertissant que s'ils partaient tous, ils auraient de sérieux problèmes, et en laissant entendre sarcastiquement qu'ils ne pouvaient pas compter sur une aide réelle de la part du Seigneur qui serait avec eux (v.10). Il ne donnerait que la permission aux hommes de partir, sachant qu'ils reviendraient bientôt quand ils n'auraient pas leurs familles avec eux. Ainsi Moïse et Aaron furent chassés de la présence de Pharaon (v.11). Tel est l'orgueil obstiné d'un homme impie du monde, influencé par Satan !

Sur l'ordre du Seigneur, Moïse étendit la verge dans sa main sur le pays d'Égypte, et le vent d'est souffla ce jour et cette nuit, apportant avec lui un énorme essaim de sauterelles comme jamais auparavant, et dont nous sommes dit qu'il n'y aurait plus jamais un tel fléau (v.14). Tout le pays d'Égypte en souffrit, avec toute sa végétation verte complètement dévorée (v.15).

Le choc subi par Pharaon fut si grand qu'il appela à la hâte Moïse et Aaron, leur répétant qu'il avait péché contre le Seigneur et contre Israël, les suppliant de pardonner son péché cette fois-ci et de prier le Seigneur d'enlever cet affreux affliction.

Par l'intercession de Moïse, Dieu donna à nouveau du secours à l'Égypte, envoyant un vent d'ouest exceptionnellement fort qui emporta avec lui toutes les sauterelles pour les noyer dans la mer Rouge (v.19). Cependant, dans Son gouvernement souverain, Dieu endurcit le cœur de Pharaon de sorte qu'il refusa toujours de laisser Israël partir.

Peste N°9 -- TÉNÈBRES

(v.21-29)

La neuvième plaie n'a pas été annoncée à l'avance. Le Seigneur dit simplement à Moïse d'étendre sa main vers le ciel, et d'épaisses ténèbres tombent sur tout le pays d'Égypte, se prolongeant pendant trois jours, une « obscurité qui peut être ressentie ». Il est symbolique des ténèbres spirituelles que l'incrédulité préfère ( Jean 3:19 ), mais que les hommes ne trouvent pas si agréables lorsque les ténèbres ne sont jamais soulagées par le moindre rayon de lumière.

Ils choisissent délibérément les ténèbres plutôt que la lumière, et découvrent plus tard que ce n'est pas ce qu'ils pensaient que c'était. Les Israélites n'ont cependant pas été touchés. Au moins, ils avaient de la lumière dans leurs maisons, tandis que les Égyptiens étaient totalement confinés dans les ténèbres. Bien sûr, c'était miraculeux, mais les chrétiens d'aujourd'hui ont une lumière spirituelle alors que le monde entier est dans des ténèbres pathétiques.

Encore une fois, Pharaon a appelé Moïse avec une autre offre compromettante. Il permettra même à leurs petits enfants de partir avec Israël, mais à condition qu'ils laissent leurs troupeaux et leurs troupeaux. De telles tentations nous viennent aussi à travers les désirs pécheurs de notre propre cœur, mais nous devons nous rappeler que nos biens aussi appartiennent au Seigneur et ne doivent être utilisés que pour Lui. Moïse refuse un tel compromis. Des sacrifices à Dieu doivent être faits des animaux qu'ils possédaient. Il insiste : « Pas un sabot ne sera laissé de côté » (vs.25-26).

Refusant de se soumettre à Dieu, Pharaon à cette occasion laisse son humeur s'enflammer dans une colère amère contre Moïse. Il dit à Moïse de sortir de sa présence et de ne plus voir le visage de Pharaon, le menaçant que s'il voit son visage, il mourra. Moïse lui répond cependant par des paroles de présage solennel : « Tu as bien parlé, je ne reverrai plus jamais ton visage ! (v.29). Mais ce n'est pas Moïse qui est mort : c'est Pharaon ! -- une victime de sa propre folie.

Il faut observer que le chapitre 10:28-29, de sorte que le chapitre 11:1 au milieu du chapitre 11:8 a eu lieu avant le chapitre 10:28-29.

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