Et quand il fit jour, certains des Juifs se regroupèrent et se lièrent sous une malédiction, disant qu'ils ne mangeraient ni ne boiraient jusqu'à ce qu'ils aient tué Paul. (13) Et ils étaient plus de quarante qui avaient fait cette conspiration. (14) Et ils vinrent vers les principaux sacrificateurs et les anciens, et dirent : Nous nous sommes liés par une grande malédiction, que nous ne mangerons rien jusqu'à ce que nous ayons tué Paul. (15) Maintenant donc, avec le conseil, vous signifiez au capitaine en chef qu'il vous le fera descendre demain, comme si vous vouliez demander quelque chose de plus parfait le concernant ; et nous, ou si jamais il s'approchera, sommes prêts à le tuer.

(16) Et quand le fils de la sœur de Paul apprit qu'ils guettaient, il alla et entra dans le château, et le dit à Paul. (17) Alors Paul appela l'un des centurions et lui dit : Amenez ce jeune homme au capitaine en chef, car il a une chose à lui dire. (18) Alors il le prit et l'amena au capitaine en chef, et dit : Paul le prisonnier m'a appelé à lui et m'a prié de t'amener ce jeune homme qui a quelque chose à te dire.

(19) Alors le capitaine en chef le prit par la main, et s'en alla avec lui en privé, et lui demanda : Qu'est-ce que tu as à me dire ? (20) Et il dit : Les Juifs sont convenus de te désirer que tu fasses descendre Paul demain dans le conseil, comme s'ils voulaient l'interroger un peu plus parfaitement. (21) Mais ne leur cède pas, car plus de quarante hommes le guettent, qui se sont engagés par serment, qu'ils ne mangeront ni ne boiront jusqu'à ce qu'ils l'aient tué. prêt, attendant une promesse de toi. (22) Alors le capitaine en chef laissa partir le jeune homme, et lui dit : Ne dis à personne que tu m'as montré ces choses.

Lecteur! faites une pause sur la triste relation ici enregistrée de ces hommes terribles! Quelle preuve est ici du cœur désespérément méchant de l'homme. Voyez avec quel sérieux ils ont prêté serment, ou comme les Juifs l'appelaient, cherem, ou anathème, pour avoir versé le sang qui, s'il était brisé, appelait la malédiction de Dieu sur ceux qui l'avaient fait ! Je ne vis pas moins l'état épouvantable des chefs des prêtres et des anciens, qui, en tant qu'hommes, et surtout en tant que membres du sanhédrim, au moment où la proposition leur fut faite de faire descendre Paul au conseil à cette fin, auraient dû les faire sortir devant le conseil pour être puni pour le meurtre intentionnel.

Mais, lecteur ! marquez avec encore plus d'attention la grâce qui domine et qui dispose du Seigneur, pour sauver son serviteur, et contrecarrer les ruses des méchants. Voyez de quel pauvre instrument dans le fils de la sœur de Paul le Seigneur se sert à cette fin. Il ne fait aucun doute que le Seigneur qui a envoyé son ange et a ouvert les portes de la prison à plusieurs reprises auparavant (Act_5:18-20 ; Act_12:7 et Actes 16:26 ) aurait pu le faire maintenant.

Mais l'œuvre et la miséricorde n'étaient pas moins celles du Seigneur, parce qu'elles étaient réalisées par des moyens humains. Et, ah ! combien de fois la même grâce se manifeste-t-elle maintenant dans la vie, dans les dix mille exemples quotidiens de celle-ci, nos esprits inattentifs se sont-ils réveillés pour regarder et voir comment le Seigneur veille sur nous, 2 Chroniques 16:9 .

Qui aurait pensé que ce jeune (car c'est ainsi qu'on l'appelle, 2 Chroniques 16:14 .) aurait dû être choisi par le Seigneur pour être l'instrument hautement honoré pour sauver la vie de ce grand Apôtre ! Et comment sa mémoire est-elle honorée dans l'Église à travers toutes les générations à partir de cette heure du service, sans laquelle nous n'aurions jamais su que Paul avait une sœur, ou cette sœur un fils.

Que tous nos jeunes, (s'ils lisent ce commentaire du pauvre homme), apprennent d'ici à quel point il est sûr que l'œil du Seigneur est toujours sur eux. Et laissez la pensée garder leurs esprits sous un regard constant sur son inspection Tout-Puissant. Et qu'ils regardent vers le Seigneur, tout en étant conscients que le Seigneur les regarde toujours, afin qu'ils recherchent la grâce pour être sanctifiés devant Lui. Qui dira si le Seigneur ne peut pas, comme dans le cas rapporté ici concernant Paul, les employer à son service, et en faire les instruments honorés de sa miséricorde envers les autres, et les bénir aussi dans leurs propres âmes ? Je supplie tous ceux-là, si le Seigneur leur apporte ces lignes, de ne pas abandonner ce train de pensées avant qu'ils ne se soient tournés vers ces écritures et les lisent attentivement. 1Ch 28:9 ; 2 Chroniques 34:1; Proverbes 1:8 ; 2 Timothée 3:14 .

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