RÉFLEXIONS

En lisant ce chapitre, que l'enfant de Dieu s'écrie avec l'Apôtre, comment opère déjà le mystère de l'iniquité ! Quel récit terrible y a-t-il ici, de celui dont la venue est après l'œuvre de Satan, avec toute la puissance et les signes, et les prodiges mensongers ? Et comment le Seigneur, pour cette cause, a-t-il abandonné les impies, et leur a-t-il envoyé de puissantes illusions, pour qu'ils croient au mensonge !

L'imagination peut-elle concevoir une vision de l'état sombre et ignorant de l'esprit humain, aussi grand en termes d'auto-tromperie, comme cela est dit ici ? Que les hommes soient amenés à adorer la bête, et avec elle le diable, à entendre son blasphème, à recevoir sa marque, et à l'appeler par des noms qui n'appartiennent qu'à Dieu. Et que cette illusion devait descendre de père en fils, dans une succession régulière ; d'un âge à l'autre ; aucun homme ne pouvant délivrer son âme et dire, n'y a-t-il pas un mensonge dans ma main droite ? Bienheureux Seigneur Jésus ! sois adoré, aimé, loué, et ravi d'avoir gardé ton peuple et de l'avoir protégé de la possibilité d'adorer la bête, car tu as marqué tous leurs noms dans ton livre de vie.

Oh! la béatitude d'élire, de conserver, de racheter, de régénérer la grâce ! Seigneur! garde mon âme à l'heure, et de la puissance de la tentation qui vient sur la terre ! Seigneur! donne-moi de voir la cause sûre de la joie, en ce que mon nom est écrit dans ton livre de vie.

Continue après la publicité
Continue après la publicité