Le lecteur entrera dans les beautés de ce chapitre, et la conception de celui-ci aussi, s'il prend avec lui la considération tout au long de sa lecture, que toute la portée du chapitre est d'exposer la bassesse et la stupidité merveilleuses de l'Israël du Seigneur en commettant la fornication contre le Seigneur. Le lecteur n'aura pas, je l'espère, besoin de se rappeler que le Seigneur, tout au long et dans chaque partie de son écriture sainte, exprime continuellement son attachement à Israël, sous la figure de l'état de mariage.

Et tandis que nous considérons cette douce union de notre nature avec la personne du Christ Fils de Dieu, il apparaîtra que rien ne peut être plus juste et plus convenable. Maintenant donc, lorsque le Fils de Dieu, par l'assomption de notre nature, devient un avec son peuple, pour que son Église commette la fornication avec des valeurs et des pierres, et érige des dieux du fumier, lorsqu'il est mis en relation d'alliance avec le Seigneur de la vie et gloire; assurément, une conduite aussi basse, sans valeur, sans principes, ne pouvait qu'être d'une manière flagrante offensante pour le Seigneur Dieu.

Et c'est pourquoi nous trouvons, non seulement dans ce chapitre, mais dans les écrits d'autres prophètes, avec quelle indignation le Seigneur en parle. Voir Osée 1:1 ; Osée 2:1 ; Osée 3:1 partout, Jérémie 2:1 ; Jérémie 3:1 etc.

J'espère que le lecteur ne manquera pas de suivre la doctrine en ce qui concerne l'Église évangélique à l'heure actuelle. Quiconque se dit âme vraiment convertie à Dieu dans le Christ, dans le présent de l'Église, n'est-il pas plus ou moins coupable de la même fornication spirituelle, c'est-à-dire de ne pas vivre entièrement pour le Seigneur, en se reposant entièrement pour le salut sur les mérites, le sang et la justice du Seigneur Jésus-Christ ? Mêler quoi que ce soit à cela, ou chercher à n'importe quel objet dans une voie de salut autre que le Christ, c'est dans le langage de ce chapitre, être fou de nos amants, dont la chair est la chair des ânes, et dont l'issue est comme le question de chevaux : ni l'un ni l'autre ne peut profiter ou apporter un avantage. Le Seigneur délivre tous ses rachetés d'une si terrible illusion !

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