Les pharisiens dirent donc entre eux : Voyez-vous comment vous ne dominez rien ? voici, le monde est parti après lui. (20) Et il y avait des Grecs parmi eux qui montèrent pour adorer à la fête : (21) Le même vint donc à Philippe, qui était de Bethsaïde de Galilée, et le désira, disant : Seigneur, nous verrions Jésus. (22) Philippe vient et annonce à André : et de nouveau André et Philippe l'annoncent à Jésus.

Le lecteur, si ses vues sont en rapport avec les miennes, ne sera pas offensé que je l'appelle si souvent pour remarquer le caractère terrible de ces pharisiens. Ce n'est sûrement pas sans dessein que Dieu le Saint-Esprit ait entremêlé une si grande partie de leur histoire, sans valeur qu'elle soit, avec celle du Christ, qui est si infiniment attachante ; mais en vue de l'amélioration de l'Église. Le Seigneur savait que de tels personnages de génération en génération surgiraient, comme des mauvaises herbes, dans le jardin de l'Église ; et répandre leur graine funeste dans toutes les directions.

Le Seigneur a donc marqué leurs apparitions proéminentes, afin qu'elles soient éternellement distinguées des plantes plantées à la droite du Seigneur, et séparées de ce qui est pur. Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Ils professent une grande sainteté de caractère, un grand zèle pour promouvoir leurs propres principes, ils aspirent à faire du prosélytisme dans le monde ; ils abondent, ou voudraient que le monde suppose qu'ils abondent, en bonnes actions, en aumônes et en charité sans bornes.

Mais au même moment, ils brûlent de la rancœur la plus amère contre cette foi en Christ, comme leurs ancêtres, les pharisiens du temps de Christ, l'ont fait avant eux ; qui fait dépendre tout le salut de la personne, du sang et de la justice du Seigneur Jésus-Christ seulement. Ils désirent qu'on puisse considérer qu'ils professent Christ, et espèrent être sauvés par Christ ; mais ils considèrent leurs bonnes œuvres comme en partie des recommandations.

Les leur voler, ce serait comme si les dieux de Michée lui étaient enlevés, n'ayant plus rien. Juges 18:24 . Ils n'ont jamais connu, ni ressenti, le fléau de leur propre cœur ; et c'est pourquoi ils sont plus hostiles à la foi une fois livrée aux saints qu'aux ouvertement profanes. Que le Seigneur l'Esprit, qui a si gracieusement veillé sur son Église, en relatant si souvent l'horrible histoire de tels hommes, empêche son peuple d'être entaché de sa doctrine. Luc 12:1 .

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