Les anciens, donc, qui sont parmi vous, je vous en supplie, qui suis moi aussi un ancien, [1] &c. D'après la lettre, l'aîné, moi, un autre aîné; ou, l'aîné, moi, un collègue aîné. M. Nary, ainsi que les traducteurs français, communément appelés, le prêtre, moi votre confrère. Ou même cela pourrait être, les évêques, moi, votre collègue évêque. Le mot latin, senior, et le mot grec presbyteros, qui sont ici dans le texte, si l'on doit suivre seulement leur dérivation, signifientdes hommes âgés ou des hommes âgés ; mais puisque par un usage reçu, ils signifient et représentent pour nous des charges et des dignités, soit ecclésiastiques, soit civiles, soit appartenant à l'Église ou à l'État, qui dans d'autres langues sont maintenant généralement connues par d'autres termes, nous pouvons cependant être autorisés à utiliser, même en traduisant les saintes Écritures, ces mots et noms par lesquels nous sont maintenant représentés ces fonctions et dignités.

On ne peut douter que les mots grecs et latins, que nous trouvons dans ce verset, ont été appliqués, après l'établissement de la nouvelle loi du Christ, pour signifier de tels ministres de Dieu et de l'Église qui sont maintenant appelés prêtres et évêques : et il C'est pour cette raison que j'ai jugé préférable de mettre le mot prêtre et confrère (c'est-à-dire prêtres de l'ordre supérieur, communément connus sous le nom d'évêques) que d'utiliser les mots anciens, anciens ou prêtres.

Je ne blâmerais pas les traducteurs protestants de traduire toujours le mot grec, presbyter, par le mot anglais Elder, ni les traducteurs Rhèmes de le mettre ici senior, si ces mots étaient suffisamment autorisés par un usage et une coutume ecclésiastiques pour signifier prêtres ou évêques ; ce que je pense peut à peine être dit, pour ne rien dire que le mot anciens a été utilisé par des hommes fanatiques, qui n'admettent aucune ordination d'évêques ou de prêtres par institution divine, et qui l'ont apposé sur leurs anciens laïcs, qui sont nommés et dégradés comme cela semble bon à leurs congrégations.

Bien que les protestants de l'Église d'Angleterre traduisent toujours anciens pour prêtres dans le Nouveau Testament, je ne trouve pas ce mot utilisé une fois dans leur liturgie ou leur livre de prières commun, lorsque des instructions sont données à ceux qui accomplissent l'office de l'église, qui sont appelés prêtres, évêques, curés ou ministres. --- Et un témoin des souffrances du Christ. Saint Pierre étant appelé et fait le premier ou le chef des apôtres peu après que le Christ ait commencé à prêcher, il fut témoin de ce que le Christ a souffert, à la fois pendant le temps de sa prédication et de sa passion.

--- Gloire. Certains pensent que saint Pierre veut seulement dire qu'il était présent à sa transfiguration, où se montrait quelque ressemblance de la gloire qui doit venir dans le ciel. D'autres pensent qu'il exprime la ferme espérance qu'il avait de jouir de la gloire du ciel. (Avec H)

[BIBLIOGRAPHIE]

Seniores, grec : presbuterous ; consenior, grec : sumpresbuteros. Il est certain qu'en hébreu, en grec, en latin et dans d'autres langues, celles qui ont une supériorité et un pouvoir sur les autres, dans l'Église ou dans la république, ont été appelées par des mots qui, par leur dérivation, expriment des hommes avancés en âge et en années. ; parce que les hommes choisis pour de telles fonctions étaient généralement, mais pas toujours, d'un âge avancé.

Pourtant, qu'ils soient vieux ou jeunes, nous leur donnons les noms que l'usage et la coutume ont apposés sur leurs dignités ; par exemple, en anglais, le magistrat en chef d'une ville que nous appelons le maire ou le major, pas le plus grand d'une telle ville ; ceux qui gouvernent avec lui, nous les appelons les échevins, et non les vieillards selon la dérivation. On pourrait dire la même chose du sénat, des sénateurs et de bien d'autres noms de charges et de dignités ; et, en tant qu'auteurs des annotations sur le Rhem.

Testament observé, il serait ridicule de traduire de tels mots selon leurs étymologies. Il ne faut pas traduire pontifex, faiseur de ponts ; lapis, un pied blessé, &c. Grec : Apostolos, par sa dérivation, signifie un seul envoyé, ou un messager ; Grec : episkopos, un surveillant ou inspecteur ; Grec : diakonos, un serviteur ou serveur ; pourtant les protestants comme les catholiques traduisent, les apôtres, les évêques, les diacres ; et où le grec : presbuteroi, ou seniors, signifie des hommes maintenant connus par ces mots, prêtres ou évêques, pourquoi ne pouvons-nous en traduisant leur donner ces noms ? Il est vrai qu'une difficulté particulière se présente, car (comme St.

Jérôme, saint Jean Chrysostome et d'autres ont pris note) le mot grec, grec : o presbuteros, est utilisé dans le Nouveau Testament parfois pour ceux qui, par leur dignité, n'étaient que prêtres, parfois pour évêques, et plusieurs fois dans les évangiles pour ceux qui étaient gouverneurs parmi les Juifs, ou membres de leur grand conseil ou sanhédrim et parfois seulement pour ceux qui, par leur âge, étaient plus âgés ou plus avancés en âge.

Cela rend impossible, en traduisant, de représenter la signification de ce mot grec toujours en latin ou en anglais par le même mot latin ou anglais, ce qu'un traducteur doit s'efforcer de faire autant que possible. Les traducteurs protestants ont en effet toujours rendu le grec presbuteros par le mot anglais Elder ; ils adhèrent à la dérivation du mot sans égard aux différentes fonctions signifiées par ce seul mot, et pour lesquelles nous avons des mots différents en anglais.

Je constate que l'interprète latin de l'ancienne Vulgate, quoique généralement très exact, n'a pas suivi cette règle de traduction du grec : presbuteros par le même mot latin : par exemple, Actes XV. 2. il met presbyteros, et pourtant dans le même chapitre (v. 4, 6, 22 et 23) il met seniores. Actes xx. 17. pour le grec : presbuterous il met majores natu ; et ces mêmes personnes, par le verset 28, sont appelées episcopi, grec : episkopoi.

Dans l'épître à Timothée et Tite, comme aussi dans celles des Sts. Jacques, Pierre et Jean, pour le même mot grec, nous trouvons parfois presbyteri, et parfois seniores. Une traduction anglaise tardive du latin (en l'an 1719. par CN) pour seniores et presbyteri met tantôt les anciens, tantôt les prêtres, que ce soit seniores ou presbyteri en latin ; et quand il est fait mention des ministres de l'évangile (comme Actes XV.

4.) pour seniores il traduit anciens, et pourtant dans le même chapitre (v. 6, 22 et 23) pour le même mot il met prêtres, &c. Les traducteurs du Rhem. Testament étaient plus exacts, car généralement parlant de seniores ils mettaient les anciens, quand on parlait de ceux qui étaient grecs : presbuteroi chez les Juifs ; quand les seniors étaient appliqués aux ministres de l'évangile, ils mettaient des seniors ; et pour les presbyteri, ils traduisent les prêtres.

Pourtant, ils sont partis de là à un ou deux endroits ; pour Actes xi. 30.où l'on lit des mittentes ad seniores, on dit aux anciens ; et aussi, Actes XVI. 4. pour senioribus, nous retrouvons des anciens. Pour ma part, j'estime qu'il vaut mieux, par distinction, mettre des anciens dans les évangiles pour seniores, ou en grec : presbuteroi des Juifs. J'avais mis dans les Actes des Apôtres seniors où j'ai trouvé seniores, parlant des ministres de la nouvelle loi ; et là où j'ai trouvé le latin presbyteri, j'ai traduit des prêtres ; et Actes xx.

17. J'ai traduit les seniors. J'ai également été dans un doute ici en ce lieu de Saint-Pierre, et aussi dans le 2e et le 3e de Saint-Jean, s'il fallait mettre des anciens ou des prêtres : j'ai mis des prêtres anciens, ne doutant pas mais que saint Pierre et saint Jean parle d'eux-mêmes comme prêtres de premier ordre, ou comme évêques.

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