Dis-lui : tu guériras. Par ces paroles, le prophète signifiait que la maladie du roi n'était pas mortelle : et qu'il guérirait, si aucune violence n'était employée. Ou il pourrait seulement s'exprimer de cette manière, en faisant comprendre à Hazaël qu'il savait à la fois ce qu'il dirait et ce qu'il ferait ; qu'il dirait bien au roi qu'il devrait se rétablir, mais qu'il serait lui-même l'instrument de sa mort. (Chaloner) -- L'impératif est souvent utilisé pour le futur.

(Gloss iii. 3.) (Jean ii. 19.) Le présent hébreu dit : « Tu ne vivras pas : car », etc., ce qui élimine la difficulté. Mais le chaldéen, la Septante, le syriaque, etc., sont d'accord avec la Vulgate (Calmet) comme le fait aussi la version protestante. « Tu peux certainement guérir, quoi qu'il en soit du Seigneur », etc. (Haydock) --- Lo, "pas", dans le texte hébreu, semble cependant préférable à la lecture marginale, lu, "à lui". Cette erreur a été quelquefois commise ailleurs, et doit être soigneusement examinée. (Kennicott, 1 Paralipomenon xi. 20.)

Continue après la publicité
Continue après la publicité