Dis-lui : Tu peux certainement guérir : quoi qu'il en soit , &c. Il n'y a pas de contradiction : car les premiers mots contiennent une réponse à la question de Benhadad, vais-je récupérer ? A quoi la réponse est : Tu peux , malgré ta maladie, qui n'est pas mortelle. Ces derniers mots contiennent l'ajout du prophète à cette réponse, qui est qu'il devrait mourir, non par le pouvoir de sa maladie, mais par une autre cause. Mais il faut remarquer, que cela est conforme, non pas au texte hébreu, mais à la lecture marginale des rabbins juifs, qui ont substitué le pronom לו, lo, to him , à l'adverbe לא, lo, not. Dans le texte c'est, va dire, tu ne guériras pas ; ou, comme le Dr.

Waterland le rend, Tu ne vivras certainement pas ; car le Seigneur m'a montré qu'il mourra certainement. Le Dr Kennicott est clairement d'avis que c'est la vraie lecture et le vrai sens du passage. Voir son premier mémoire. , p. 163. Houbigant, cependant, préfère notre traduction, et pense que les mots contiennent une réprimande silencieuse d'Elisée, qui savait bien qu'un courtisan, comme Hazaël, flatterait certainement son roi : il comprend donc que le sens est : « Va, toi, et , comme un courtisan, dis-lui : Tu guériras certainement ; cependant, le Seigneur m'a montré bien le contraire ; il mourra sûrement , et mourra par ta main traîtresse.

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