Jacob... adorant le sommet [8] de la verge de Joseph , ou bâton de commandement, ou de son sceptre. Voir Genèse xlvii. Jacob, en s'inclinant devant Joseph et son sceptre, reconnut et révéra le pouvoir de Joseph, que Pharaon appelait le sauveur du monde : et il est probable que Jacob, par l'esprit de prophétie, savait que Joseph était une figure du Christ, et son pouvoir d'être une figure de la puissance spirituelle du Messie.

(Witham) --- L'apôtre suit ici l'ancienne Bible grecque des soixante-dix interprètes [la Septante], (qui se traduit de cette manière, Genèse xlvii. 31.) et allègue ce fait de Jacob, en payant un honneur et une vénération relatifs au sommet de la verge ou du sceptre de Joseph, comme à une figure du sceptre et du royaume de Christ, comme exemple et argument de sa foi. Mais quelques traducteurs, qui ne sont pas amis de cet honneur relatif, ont corrompu le texte, en le traduisant, qu'il adorait, appuyé sur le dessus de son bâton ; comme si cette circonstance de s'appuyer sur son bâton était un argument quelconque de la foi de Jacob, ou digne d'être ainsi particulièrement remarqué par le Saint-Esprit : , le grec aurait étéGrec : autou, suæ, non grec : autou, ejus : mais cet honneur ou culte relatif ne leur plaît pas.

[BIBLIOGRAPHIE]

Adoravit fastigium virgæ ejus, grec : prosekunesen epi to akron tes rabdon autou epi ne change pas la signification. Voir Saint Jean Chrysostome et Estius.

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