21. Par la foi Jacob, etc. C'était le but de l'apôtre d'attribuer à la foi ce que était digne de se souvenir dans l'histoire du peuple: comme, cependant, il eût été fastidieux de tout raconter, il choisit quelques choses parmi tant d'autres, par exemple. Car la tribu d'Éphraïm était si supérieure aux autres qu'elle se coucha en quelque sorte sous son ombre; car l'Écriture comprend souvent les dix tribus sous ce nom. Et pourtant Éphraïm était le plus jeune des deux fils de Joseph, et quand Jacob le bénit, lui et son frère, ils étaient tous deux jeunes. Qu'a observé Jacob chez le plus jeune, pour le préférer au premier-né? Non, quand il le faisait, ses yeux étaient sombres avec l'âge, de sorte qu'il ne pouvait pas voir. Il n'a pas non plus posé sa main droite par hasard sur la tête d'Éphraïm, mais il a croisé les mains, de sorte qu'il a déplacé sa main droite vers le côté gauche. D'ailleurs, il leur assigna deux parts, comme s'il était maintenant le Seigneur de ce pays d'où la famine l'avait chassé. Il n'y avait rien ici d'agréable à raisonner; mais la foi a régné en maître. Si donc les Juifs veulent être quelque chose, ils ne doivent se glorifier de rien d'autre que de la foi.

Et adoré sur le dessus, etc. C'est l'un de ces endroits d'où l'on peut conclure que les points n'étaient pas autrefois utilisés par les Hébreux; car les traducteurs grecs n'auraient pas pu faire une telle erreur que de mettre du bâton ici pour un lit, si le mode d'écriture était alors le même qu'aujourd'hui. Il ne fait aucun doute que Moïse a parlé de la tête de son canapé, quand il a dit על ראש המטה mais les traducteurs grecs ont rendu les mots, "Au sommet de son bâton" comme si le dernier mot était écrit, mathaeh. L'apôtre hésita à ne pas appliquer à son propos ce qui était communément reçu: il écrivait en effet aux juifs; mais ceux qui étaient dispersés dans divers pays avaient changé leur propre langue pour le grec. Et nous savons que les apôtres n'étaient pas si scrupuleux à cet égard, pour ne pas s'accommoder des ignorants, qui avaient encore besoin de lait; et en cela il n'y a aucun danger, pourvu que les lecteurs soient jamais ramenés au texte pur et original de l'Écriture. Mais, en réalité, la différence est minime; car l'essentiel était que Jacob adorait, ce qui témoignait de sa gratitude. Il fut donc conduit par la foi à se soumettre à son fils. (227)

Les points n'ont aucune autorité; et l'apôtre a adopté la version de la Septante, et l'a donc sanctionnée: et il n'y a aucune raison de contester cette sanction. On dit que David adore sur son lit, (1 Rois 1:47;) mais le mot pour lit y est différent. Toute la difficulté disparaît ici, si nous écartons comme nous devons le faire les points. Le mot pour adorer en hébreu signifie se prosterner sur le sol, le plus humble mode d’adoration; mais il sert aussi à désigner simplement un acte d'adoration. Voir 1 Samuel 1:3; 2 Rois 5:5. La raison pour laquelle Jacob aurait adoré, incapable d'adopter la posture habituelle. - Ed .

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