Celui qui est lavé, &c. Les pieds sont toujours susceptibles de contracter de la poussière ou de la saleté ; et dans le sens mystique, celui qui est lavé par les sacrements du baptême, ou pénitence, de péchés plus grands, doit encore s'efforcer de nettoyer et de purifier ses affections des moindres défauts de la fragilité humaine. Et vous, mes apôtres, êtes purs des plus grandes offenses, mais pas vous tous, c'est-à-dire le traître Judas. (Witham) --- Il est impossible que les extrémités de l'âme (si l'on peut nous permettre l'expression) ne reçoivent pas, tant que nous foulons cette terre, quelque souillure ; bien que dans l'opinion des hommes, l'âme paraisse juste.

Beaucoup en effet après le baptême, sont couverts de la poussière du péché, jusqu'à la tête, mais ceux qui sont vraiment des disciples n'ont besoin que de se laver les pieds. (Origène, tract. 32. in Joan.) --- La saleté des pieds, quand le reste est propre, signifie les affections terrestres et les restes des péchés antérieurs remis, qui doivent être nettoyés par des actes dévots de charité et d'humilité . (Saint Ambroise, lib. iii. de Sacram.

type. 1; Saint-Bernard, de cæn. Dom. ser. 1.) --- Bien que ses disciples aient été purs, il leur a quand même lavé les pieds, conformément à celui de l'Apocalypse, chap. xxii. "Celui qui est pur, qu'il soit encore purifié." (Origène, tract. 32. in Joan.)

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