Par, &c. Hébreu, "par son propre étendard, dans les enseignes de la maison de leur père, au loin, environ", &c. Peut-être un étendard général, appartenant à la tribu principale, a-t-il été établi pour chacun des quatre grands corps ; tandis que les deux tribus inférieures avaient leur enseigne particulière, ainsi que les différentes compagnies. On suppose que ces étendards se distinguaient soit par leur couleur, soit par la représentation de quelques animaux.

Jonathan dit que chacun des grands étendards, en soie, était de trois couleurs, semblables à ces pierres précieuses, sur lesquelles les noms des patriarches étaient gravés sur le rationnel ; et exhibait également la figure ou l'emblème de la tribu principale, avec quelque texte de l'Écriture, et les noms des trois tribus. Ainsi la tribu de Juda, avec celles d'Issacar et de Zabulon, occupant l'espace de 4000 pas, avait un jeune lion sur son étendard, avec cette inscription : Que Dieu se lève, et que ses ennemis soient mis au combat ; Juda, Issacar, Zabulon.

Les tribus de Ruben, Siméon et Gad, portaient la figure d'un cerf, Écoute, Israël, le Seigneur ton Dieu est un seul Dieu. L'étendard d'Éphraïm, de Manassé et de Benjamin avait un enfant brodé, La nuée de l'Éternel était aussi sur eux le jour, quand ils marchaient. Certains donnent aux tribus de Dan, d'Aser et de Nephtali, la figure d'un basilic ; d'autres, celle d'un aigle ; avec ces paroles : Reviens, ô Seigneur, et demeure avec ta gloire au milieu de l'armée d'Israël.

Voir chap. X. 34-36., et Deutéronome vi. 4. Certains imaginent que l'étendard de Juda était vert, avec un lionceau brodé dessus ; Le rouge de Ruben, avec une tête d'homme. Celle d'Ephraïm, jaunâtre, de la couleur de la chrysolite, et représentait une tête de bœuf ou de veau. L'étendard de Dan avait un mélange de blanc et de rouge, comme le jaspe, avec un aigle serrant un serpent dans ses serres ; le tout en allusion à divers passages de l'Écriture et aux chérubins d'Ézéchiel.

Nous ne pouvons cependant pas garantir l'exactitude de ces récits rabinniques. La coutume de porter des figures d'animaux sur les armures et les étendards est très ancienne. Anubis et Macedo avaient un chien et un loup gravés sur leurs bras, lorsqu'ils accompagnaient leur père Osiris. (Diodore II. 2. Les héros de Troie avaient des emblèmes similaires sur leurs boucliers. (Pline, [Histoire Naturelle ?] xxxv. 3.) D'autres en ornaient leurs casques.

C'est pourquoi certains tirent la coutume de l'audition des armures. --- Alliance, à la distance de 2000 coudées, comme au passage du Jourdain, Josué iii. 4. Le tabernacle du milieu formait le camp de l'Éternel, les Lévites l'entouraient ; le troisième camp était pour l'armée (Calmet) occupant une grande place. Les soldats les plus proches étaient à un mille du centre.

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