Le centurion répondit et dit : Seigneur, je ne suis pas digne que tu viennes sous mon toit ; mais dis seulement une parole, et mon serviteur sera guéri.

La sympathie du Christ est éveillée, bien qu'une véritable prière d'aide n'ait pas été faite, une simple déclaration de besoin et de difficulté étant suffisante. Il déclare expressément qu'il est prêt à venir aider : À venir, je le guérirai. La souveraineté du Christ décide de la maladie et de la santé, de la mort et de la vie. Une réponse étonnante : je ne suis pas digne, je ne suis pas en forme ; non seulement parce qu'il est un Gentil, mais parce que son humilité lui interdit de recevoir le Seigneur sur un pied d'égalité.

Voir Matthieu 3:11 . Avec mépris, il parle de son toit, une simple hutte quand le Seigneur vient. Un simple mot suffira. Il reconnaît à la fois la nécessité de la miséricorde du Christ et sa propre indignité totale. Une foi sublime : Mon serviteur sera guéri, une conviction née d'une confiance absolue en Sa toute-puissance et sa miséricorde. D'autre part, l'incrédulité, la présomption, l'ignorance entraveront toute sorte de communion entre Dieu et l'homme.

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