afin que votre joie soit plus abondante en Jésus-Christ pour moi par mon retour vers vous.

Voici un merveilleux exemple de confiance et de foi enfantines, le passage entier étant une exposition des mots : Il sait le mieux ! Les paroles de l'apôtre sont convaincantes et inspirantes : Mais si vivre dans la chair, c'est le fruit de mon travail, alors aussi ce que je choisirai, je ne le sais pas. Peu importe ce qui peut lui arriver, Paul est devenu un participant de la vraie vie en et avec Christ. C'est simplement une question de degré entre les deux.

Et le degré inférieur, la vie physique et terrestre, donne l'opportunité de servir dans le royaume de Christ. Ce service tendra à porter le fruit de son travail à l'apôtre. Si Dieu donne l'augmentation comme par le passé, son travail acharné ne sera pas vain, mais rejaillira sur la gloire de Dieu et le bien-être de nombreuses âmes, produisant ainsi le fruit le plus splendide. Pour cette raison, l'apôtre ne sait pas, il est dans un dilemme, il ne sait pas lequel choisir.

C'est une pesée désintéressée des avantages, et l'apôtre veut être impartial et rester là où sa présence fera le plus de bien en ce moment : Car je suis dans un dilemme entre les deux, ayant le désir de partir et d'être avec Christ ; car de beaucoup plus cela serait utile, mais rester dans la chair est plus nécessaire à cause de vous. Les deux côtés de la question offraient de grands avantages et pesaient donc lourdement sur lui.

D'un côté, il avait le désir ardent de partir, de laisser derrière lui cette vie terrestre, car toutes les difficultés seraient alors surmontées à jamais, en ce qui le concernait. Il serait avec Christ, il se réveillerait à sa ressemblance, Psaume 17:15 , et il n'y avait aucun doute dans son esprit que ce serait de loin, au-delà de toute comparaison, le mieux pour lui.

C'était évidemment le côté qui lui plaisait le plus, puisqu'il le met en valeur d'une manière si extraordinaire. Mais il y avait aussi l'autre côté, celui de ses congrégations, à considérer. Pour lui-même, pour sa propre personne, l'apôtre n'attendait rien au monde ; il avait découvert abondamment ce que ce monde a à offrir ; mais leurs intérêts, leur bien-être pèsent lourdement sur son esprit. Le désir est du côté de la mort ; l'obligation est du côté de la vie. Pour eux, dans leur intérêt, la plus grande nécessité est qu'il reste dans la chair, qu'il reste dans ce monde, pour continuer son œuvre parmi eux et en leur faveur.

Cette dernière considération, celle du service, a finalement tranché la question : Et ayant cette confiance, je sais que je resterai et resterai avec vous tous pour votre progrès et la joie de la foi, afin que votre gloire dépasse en Jésus-Christ en moi par mon avènement encore à vous. Cette conviction, que sa vie leur était encore nécessaire, décida la question en faveur de la vie. Une pesée minutieuse de tous les faits a effectué en lui la pleine persuasion et la pleine conviction : il sait qu'il restera.

Son emprisonnement actuel n'aboutira pas à sa mort. Sa vie sera épargnée : une conviction fondée aussi sur la connaissance prophétique. Il savait qu'il vivrait, qu'il continuerait et resterait dans cette vie physique et terrestre avec eux tous, côte à côte avec eux dans la vie et le travail chrétiens. Ainsi, sa demeure a un but défini, un objet spécifique, à savoir, leur progrès et la joie de leur foi.

Par son enseignement et sa prédication, ils devaient être approfondis dans la connaissance du Christ afin de faire des progrès constants dans leur foi, de grandir dans la connaissance de leur Sauveur. Cela entraînerait incidemment la joie de leur foi. Leur vraie joie serait en Christ. Plus la foi est grande et sûre, plus la joie de cette foi est ferme. Ils auraient ainsi amplement raison de louer et de remercier, mais toujours en Jésus-Christ, de qui et en qui tous les bons dons et bénédictions sont possibles.

Mais leur glorification serait aussi sur Paul, à cause de lui, à cause de son retour vers eux. La leur n'était pas une simple joie extérieure d'aimer amis et connaissances, mais l'amour des élèves pour leur maître qui leur avait apporté les paroles de la vie éternelle, l'amour des âmes converties pour l'agent de leur conversion. S'ils avaient reçu tant de nourriture spirituelle, tant de bénédictions spirituelles dans le passé, ils auraient pu s'attendre à une abondance supplémentaire après son retour.

Ainsi cette communion, cette communion la plus intime, serait de nouveau établie, suivie des bénédictions les plus glorieuses, pour lesquelles toute gloire doit toujours être donnée au grand Donateur de toutes les bénédictions.

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