L'apôtre exhortait maintenant ceux à qui il écrivait à remplir pleinement sa joie. Pour ce faire, il a indiqué deux faits causatifs qui ont suggéré deux expériences résultantes, puis s'est référé à la conduite qui en découle. Les faits sont « l'exhortation en Christ » et la « communion dans l'Esprit ». Lorsque\\ ceux-ci sont réalisés et soumis, ils créent cet état d'esprit qui aboutit à une telle manière de vivre qui est pour le progrès de l'Evangile. Dans un passage prodigieux et majestueux, l'esprit du Christ est révélé.

Le principe principal est l'amour, d'abord comme motif de dépouillement de soi, et, deuxièmement, comme raison de l'exaltation divine. Dans son dépouillement, le Christ est passé de l'autorité souveraine au service obéissant, ce qui a finalement conduit à la mort de la Croix, dans laquelle il a pu faire face au péché et fournir la rédemption.

La question d'un tel amour et d'une telle action d'abnégation a abouti à l'intronisation de cet esprit d'amour. Dieu l'a hautement exalté et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, dans le but avoué que tous se soumettent à lui.

Afin d'obtenir l'obéissance à l'injonction initiale d'avoir la pensée du Christ, l'apôtre montre maintenant les secrets de la capacité d'obéir. Premièrement, il faut reconnaître le fait que c'est Dieu qui veut et qui œuvre dans le croyant ; et puis la déduction qui en résulte comme ce fait de salut s'élabore dans la crainte et le tremblement. Le résultat sera qu'au milieu d'une génération tordue et perverse, les croyants seront considérés comme des lumières dans le monde.

Tout au long de cet enseignement, incidemment, nous avons une révélation de la façon remarquable dont Paul lui-même était animé par la pensée de Christ. Bien qu'en prison, l'élan missionnaire était fort en lui, et sa passion pour le progrès de l'Évangile et la bénédiction des autres affectait toute sa pensée et son action.

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