En ce jour-là, il y aura cinq villes dans le pays d'Egypte qui parleront la langue de Canaan, et jureront à Yahvé des armées. L'une sera appelée « la ville de la destruction ».

Lorsqu'il est lié à l'Égypte, le nombre « cinq » est d'une importance particulière. Il contenait en lui l'essence de la complétude. Ainsi, ces « cinq villes » sont comme les « sept églises » de l'Apocalypse. Ils parlent de cinq grandes villes, mais comme comprenant toutes les villes. Et pourtant, en même temps, ils rappellent que tout comme c'est « un reste » d'Israël qui est la sainte semence ( Ésaïe 6:13 ), il en sera de même de l'Égypte. Cinq villes représentent une fraction significative de l'ensemble.

De plus, les Égyptiens étaient très fiers de leur langue. Ils jugeaient régulièrement la virilité des autres en fonction de leur capacité à parler égyptien. Ils considéraient que si un homme ne pouvait pas parler égyptien, il n'était pas vraiment un homme. Ils considéraient le langage comme l'essence de ce qu'est un homme. Mais maintenant, ils abandonneraient volontiers leur langue pour la langue méprisée de Canaan. Ce sera un renversement complet de leur situation.

Ils se détourneront de leur culture et de leurs dieux pour servir le Dieu vivant et parler sa langue. En effet, ils Lui feront serment et deviendront Son peuple. C'est une image de leur soumission totale à Yahvé.

« L'une sera appelée « la ville de la destruction ». » La dénomination de cette ville présente l'image finale de ce qui va se passer. Tout ce qui était l'Égypte (vu par un Israélite) serait détruit. Son orgueil, son arrogance, sa maîtrise, ses dieux. Et cela sera symbolisé dans le changement de nom de la ville. Tout ce qui déplaît à Yahvé sera détruit, et l'Egypte lui sera soumise.

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