En ce jour-là, &c.—La dernière partie de cette prophétie contient un compte rendu des bienfaits salutaires, aussi bien temporels que spirituels, que Dieu accorderait à l'Égypte après la calamité susmentionnée. Isaïe, à qui Dieu avait le plus clairement révélé le mystère de l'appel des nations à la grâce du Christ, a partout occasion d'en parler ; et termine fréquemment ses prophéties concernant les nations, avec une promesse des bénédictions salutaires déterminées par Dieu pour elles ; mais il ne le fait nulle part plus explicitement que dans le présent passage. Il saisit l'occasion la plus commode pour passer d'un argument à l'autre : il avait dit que quelques Égyptiens, lorsque, sous cette calamité et cette oppression, ils devraient observer l'impuissance de leurs dieux, et réfléchir sérieusement sur la vraie cause de ce jugement, devraient se tourner vers le Dieu d'Israël, et,

Isaïe enseigne que cette crainte et ce tremblement serviles devraient avec le temps [ après ce jour ou ce temps ] être transformés en crainte religieuse ; avec cet effet, que beaucoup d' Egyptiens, pas tous, devraient parler la langue de Canaan ; c'est-à-dire professer la vraie religion. Pour l'analyse de cette période, voir sur le 1er vers. La proposition a deux membres ou gradations, distingués par le prophète. Le premier dans ce verset, où le prophète nous assure, qu'après le temps de la calamité précédente, il y aurait cinq villes en Egypte, qui devraient professer la vraie religion, et que l'une d'elles devrait être Héliopolis ; car, au lieu de la ville de destruction,on peut lire, la cité du soleil, ou Héliopolis, cité célèbre en Egypte, et surtout remarquable par sa superstition.

On dit que la conversion des Égyptiens se ferait principalement dans cinq villes. Si un certain nombre n'est pas mis pour incertain, les cinq villes où le culte du seul vrai Dieu a été reçu pour la première fois, étaient Héliopolis, qui est particulièrement nommée dans le texte, et les quatre autres, mentionnées Jérémie 44:1 savoir. Migdol, ou Magdolum, Tahpanhes , ou Daphe, Noph, ou Memphis, et cela dans le pays de Pathros,ou Thebais, non mentionné par son nom, peut-être Amonno ou Diospolis. Là, les Juifs résidaient principalement à cette époque ; et quelques bons hommes, mêlés parmi eux, pourraient ouvrir ces prophéties aux Égyptiens ; et eux-mêmes, quand ils les voyaient accomplis, pouvaient embrasser la religion juive. Voir l'évêque Newton, vol. 1 : p. 374 et Vitringa.

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