"Et j'ai vu et j'ai rendu témoignage que celui-ci est le Fils de Dieu."

Ce qu'il a vu maintenant lui permet de témoigner que « c'est le Fils de Dieu ». Il est possible que le Baptiste n'ait pas réalisé toute la signification de ses propres paroles. Il se peut qu'il pensait davantage à Jésus comme le Messie à venir, le grand futur roi (comme le ferait Nathaniel plus tard dans le chapitre), car les rois d'Israël étaient considérés comme des «fils de Dieu» par adoption ( Psaume 2:7 ; 2 Samuel 7:14 ).

Mais que ses pensées allaient plus loin que cela est suggéré par sa déclaration précédente « Qui était avant moi ». (Ce n'était pas un titre messianique reconnu). Il se peut donc qu'il ait plutôt en tête Ésaïe 9:6 où le Messie est vu comme « le Dieu Puissant ». Il ne fait aucun doute, cependant, que l'écrivain entend que le terme soit pris dans toute sa signification par ses lecteurs et auditeurs.

Ainsi Jean le Baptiste voit Jésus comme le Serviteur Souffrant d' Ésaïe 53 (l'Agneau de Dieu) et le roi à venir rempli d'Esprit d' Ésaïe 11:1 . Cela rejoint la voix au baptême de Jésus, "ceci est mon fils ( Psaume 2:7 ), le bien-aimé en qui je me Ésaïe 42:1 ( Ésaïe 42:1 )" C'est peut-être là que Jean le Baptiste a compris le pleine signification de Jésus.

Dans l'évangile de Matthieu, nous apprenons que Jean n'avait pas voulu baptiser Jésus parce qu'il sentait qu'il (Jean) était indigne ( Matthieu 3:14 ). Il sentit plutôt que c'était Jésus qui devait le baptiser. Mais là-bas, Jésus répondit qu'il était convenable pour lui d'« accomplir toute justice », c'est-à-dire de « faire tout ce qui est parfaitement juste ». Il voulait s'identifier au peuple de Dieu et faire tout ce qui était juste pour lui, même s'il n'avait pas besoin de se repentir. Cela souligne en outre que ce baptême n'était pas un baptême de « purification », mais plutôt une réponse indiquant les temps du Saint-Esprit.

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