Php_1:3-11. Action de grâces et intercession. Paul commence généralement ses lettres par des félicitations et des actions de grâces, même lorsqu'il doit suivre avec des plaintes et des reproches. En écrivant à Philippes, il n'a rien à redire à l'église, de sorte que ses premières phrases sont particulièrement réjouissantes. Immédiatement, il fait retentir une note dominante, la note de joie, qui revient encore et encore tout au long de l'épître. Il est particulièrement reconnaissant pour la camaraderie de ses lecteurs, leur association affectueuse pour la diffusion de l'évangile ; et il prie toujours pour que cela continue, comme cela a été depuis le début une période de dix ans.

Il s'agit d'une prière confiante car il est sûr que Celui qui a commencé en eux la bonne œuvre, c'est-à-dire Dieu, la parachèvera jusqu'au jour de Jésus-Christ, jour du retour ou de la manifestation du Christ, la Parousie. Cela était attendu avec impatience par les premiers chrétiens. L'attente est la plus vive dans le premier écrit des épîtres de Paul. Comme on ne s'en est pas rendu compte rapidement, il est passé plus à l'arrière-plan au fil du temps.

Mais il n'a jamais été abandonné. Nous le rencontrons cinq fois dans cette dernière lettre écrite à l'une des églises de l'apôtre. Il est à remarquer qu'il ne s'attend plus à être en vie à l'époque, comme ce fut le cas lorsqu'il écrivit 1 Thesaloniciens 1:5 et peut-être 1 Corinthiens 15:51 ( cf.

p. 847). Il continue à justifier sa prière confiante sur le terrain de sa relation affectueuse avec les Philippiens. Se référant à ses liens en tant que prisonnier, il pense à leur sympathie avec lui à la fois dans sa défense de l'Évangile devant ses accusateurs et dans sa confirmation de celui-ci dans les personnes des convertis romains, toutes dues des deux côtés à la miséricorde de Dieu. . Il prie aussi pour que l'amour que manifestent si chaleureusement les Philippiens se conjugue avec la connaissance, et surtout qu'ils aient le don de discernement afin d'approuver les choses qui sont excellentes, ou plutôt de prouver les choses qui diffèrent ( mg.

). Cela semble préférable, car la connaissance et une faculté de discernement sont recherchées. Elle doit être prise au regard de la conduite, de la casuistique chrétienne supérieure, de la discrimination éthique, non doctrinale, car elle doit conduire à la sincérité et à l'absence d'offense au jour du Christ ici évoqué une seconde fois.

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