Actes 13:13

I. Considérez d'abord l'apostasie de Jean-Marc. Ce n'était pas un écart de Christ, mais c'était un écart par rapport au devoir très simple. Et si vous remarquez le moment où Mark a jeté le travail, vous en verrez la raison. Le premier endroit où se rendirent les évangélistes audacieux fut Chypre. Barnabas était originaire de Chypre; donc, sans aucun doute, en partie, le choix de cet endroit pour commencer leur assaut contre le paganisme.

Pour la même raison, parce que c'était le lieu d'origine de son parent, ce serait un travail très facile pour John Mark tant qu'ils s'arrêtaient à Chypre parmi ses amis, avec des gens qui le connaissaient, et avec qui, sans doute, il était familier. Et, dès qu'ils ont traversé le détroit qui séparait l'île du continent, et posé le pied sur le sol de l'Asie Mineure, dès les balles commencent à "pinger", fait de son mieux pour se diriger vers l'arrière.

Comme cette histoire ressemble à l'expérience de centaines et de milliers de jeunes chrétiens ! Méditons tous sur la leçon et veillons à ce qu'aucune répétition de l'apostasie de cet homme n'assombrisse nos vies chrétiennes et n'imprègne notre conscience chrétienne.

II. Regardez ensuite l'éclipse de Mark. Paul et Barnabas n'étaient pas d'accord sur la façon de traiter le renégat. Lequel d'entre eux avait raison ? La plus haute qualité de Barnabas, pour autant que nous le sachions, était une certaine sorte de large générosité et de joie de discerner le bien chez tous les hommes. C'était un "fils de consolation". La douce gentillesse de son caractère naturel, ajoutée aux liens de parenté, l'influence dans son souhait concernant son cousin Mark.

Il a fait une erreur. Cela aurait été la chose la plus cruelle qui aurait pu être faite à son parent de le remettre à nouveau sans reconnaissance, sans repentir, sans faire un peu la quarantaine et se taire un moment. Il n'aurait pas alors connu sa faute comme il aurait dû la connaître, et il n'y aurait donc jamais eu la chance de la vaincre. L'éclipse de Marc nous enseigne la leçon que la punition pour se dérober au travail est de se voir refuser le travail.

III. Considérez le processus de récupération. Il n'y a qu'une route, avec des étapes bien marquées, par laquelle un chrétien rétrograde ou apostat peut retourner vers son Maître ; et cette route a trois haltes par lesquelles notre cœur doit passer s'il s'est égaré de sa foi primitive et a falsifié ses premières professions. Le premier d'entre eux est la conscience de la chute, le second est le recours au Maître pour le pardon, le troisième est la consécration approfondie à Lui.

IV. Remarquez la réintégration du renégat pénitent. Même des échecs précoces, reconnus et regrettés, peuvent rendre un homme plus apte aux tâches qu'il a autrefois fui. Le passé n'est pas un spécimen de ce que l'avenir peut être. La page qui n'a pas encore été écrite n'a besoin d'aucune des taches de la page que nous avons retournée qui la traverse. Dieu travaille avec des roseaux brisés, et à travers eux respire sa musique la plus douce.

A. Maclaren, Christian Commonwealth, 23 décembre 1886.

Références : Actes 13:16 . Homiletic Quarterly, vol. je., p. 490. Actes 13:19 ; Actes 13:20 . Expositor, 1ère série, vol. vii., p. 198.

Actes 13:24 . Homiletic Magazine, vol. ix., p. 99. Actes 13:26 . Spurgeon, Mes Notes de Sermon : Evangiles et Actes, p. 189. Actes 13:32 . J. Aldis, Christian World Pulpit, vol. xvi., p. 353.

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