Éphésiens 2:12

Athéisme pratique.

Le texte peut nous être appliqué

I. Quand la croyance en Dieu et en son objet n'entretient pas habituellement l'influence ascendante sur nous, sur tout le système de nos pensées, sentiments, buts et actions. Examinons-nous si nous vivons sous un sentiment dominant, puissant et omniprésent de Dieu, ou si la pensée de Lui est légère, distante, sans influence et très souvent totalement absente.

II. Le texte s'applique à ceux qui n'ont aucune reconnaissance solennelle du gouvernement et de la providence de Dieu qui disposent tout, qui n'ont aucune pensée sur le cours des choses mais simplement en cours, ou pensent qu'ils voient les choses si mal gérées qu'il ne peut y avoir une interférence constante du pouvoir souverain et de la sagesse. Si Dieu est dans le monde et une Providence qui préside à tout, ceux qui ne le reconnaissent pas réellement et pratiquement sont sans Lui dans le monde.

III. Le texte est également une description de ces classes : (1) tous ceux qui forment ou poursuivent leur plan de vie et de bonheur indépendamment de Dieu ; (2) ceux qui n'ont qu'un léger sentiment de responsabilité universelle envers Dieu en tant qu'autorité suprême, qui n'ont pas a. la conscience le regardant et l'écoutant constamment et témoignant pour lui : être insensible au caractère divin de Législateur, d'autorité légitime et de Juge, c'est vraiment être sans Dieu dans le monde ; (3) cet état d'esprit dans lequel il n'y a aucune communion avec Lui maintenue ou même recherchée avec une aspiration cordiale ; (4) l'état d'esprit dans lequel il n'y a pas d'anticipation habituelle du grand événement d'aller enfin en présence de Dieu ; (5) ceux qui, tout en professant retenir Dieu dans leurs pensées avec un respect religieux,

J. Foster, Sermons, vol. ii., p. 278.

Références : Éphésiens 2:12 . FW Aveling, Christian World Pulpit, vol. xv., p. 360 ; G. Brooks, Cinq cents contours, p. 67 ; Le mensuel du prédicateur, vol. iv., p. 144.

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