Genèse 32:10

I. Le contraste présenté ici entre la solitude et la pauvreté précoces de la vie et sa richesse croissante est universel. (1) Qu'est-ce que la vie, sinon une accumulation constante de richesses ? Comparez l'homme et la femme de quarante ans avec leur enfance. Ils se sont fait un nom et une place dans la vie ; ils sont des centres d'attraction pour les troupes d'amis. Comme la vie leur est devenue riche ! combien sont remplis ses entrepôts de connaissances, de pouvoir et d'amour ! (2) Ce qui est stocké dans le mental, ce qui est stocké dans le cœur, est le vrai trésor ; le reste n'est que du surplus. Connaître et aimer : telles sont les directions dans lesquelles chercher nos richesses. (3) Il n'y a pas d'autre moyen de faire progresser la vie que de l'enraciner en Dieu.

II. Considérez le développement plus élevé de la loi d'augmentation, le sens plus profond et plus solennel dans lequel, par le ministère de l'ange de la mort, nous devenons « deux bandes ». (1) Par la mort, il y a eu un progrès constant dans les formes et les aspects de la création. Les types énormes, grossiers et difficiles à manier qui régnaient autrefois dans les mondes animal et végétal ont disparu, et de leurs cendres est né le jeune phénix de la création qui est le satellite de rencontre de l'homme.

(2) C'est le conseil de Dieu : rendre les ténèbres de la mort belles pour nous ; pour en faire le chemin du retour ; pour nous montrer que le progrès n'est pas arrondi, mais prolongé et achevé, et que l'accroissement n'est pas recueilli, mais consacré par la mort comme possession de l'éternité. Pour amener le paradis facilement à notre portée, Dieu sépare les bandes, une partie a traversé le déluge, une partie est de l'autre côté, et l'instinct des deux leur dit qu'ils ne font qu'un. Au dernier grand jour de Dieu, ils seront une fois de plus une seule bande, réunis à nouveau et réunis pour toujours.

J. Baldwin Brown, Aides au développement de la vie divine, n° VII.

"Je ne suis pas digne de la moindre de toutes les miséricordes et de toute la vérité que tu as montrées à ton serviteur"

La gratitude est éminemment une grâce chrétienne, et elle nous est enjointe dans le Nouveau Testament. Jacob ne connaissait pas ces grands et merveilleux actes d'amour avec lesquels Dieu a visité la race des hommes depuis son époque. Mais il savait que Dieu Tout-Puissant lui avait montré de grandes miséricordes et une grande vérité.

I. La grâce distinctive de Jacob était une habitude de songer affectueusement à la providence de Dieu envers lui dans les temps passés et d'en être très reconnaissant. Abraham semble avoir toujours regardé en avant dans l'espoir Jacob regardant en arrière dans la mémoire ; l'un se réjouissant de l'avenir, l'autre du passé ; l'un s'achemine vers les promesses, l'autre songe à leur accomplissement. Abraham était un héros ; Jacob était un homme simple, habitant dans des tentes.

II. Ce serait bien pour nous si nous avions le caractère d'esprit illustré par Jacob et recommandé à ses descendants, le tempérament de dépendance vis-à-vis de la providence et de la gratitude de Dieu et un souvenir attentif de tout ce qu'il a fait pour nous. Nous ne sommes pas à nous, pas plus que ce que nous possédons ne nous appartient. Nous sommes la propriété de Dieu par création, par rédemption, par régénération. C'est notre bonheur de voir ainsi la chose. Nous sommes des créatures, et étant telles, nous avons deux devoirs : être résigné et être reconnaissant.

III. Considérons la providence de Dieu envers nous plus religieusement que nous ne l'avons fait jusqu'ici. Essayons humblement et avec révérence de tracer sa main directrice dans les années que nous avons déjà vécues. Il ne nous a pas créés pour rien ; Il nous a amenés jusqu'ici pour nous amener plus loin, pour nous amener jusqu'au bout. Nous pouvons rejeter tous nos soucis sur celui qui prend soin de nous.

JH Newman, Sélection de sermons paroissiaux et simples, p. 52 ; aussi vol. v., p. 72.

Références : Genèse 32:10 . Spurgeon, Sermons, vol. xxx., n° 1787 Genèse 32:12 . Spurgeon, Soir par Soir, p. 109.

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