Genèse 8:20 , Genèse 8:22

Noé, nous dit-on, "était un homme juste et parfait dans ses générations, et Noé marchait avec Dieu". Noé révérait le droit et la justice ; il a bien ordonné sa famille ; il vivait en présence d'un Être invisible, qui est juste et vrai, et qui l'avait nommé chef de famille. Par l'ordre et la tranquillité de sa vie, il devint un témoin contre le monde turbulent et entêté, au milieu duquel il résidait.

Mais il y a en lui aussi un intérêt sérieux pour ses semblables. Il ne s'en sépare que pour leur être témoin du bien d'où ils fuient, et qu'il réclame pour lui et sa famille parce qu'il croit que Dieu le conçoit pour les créatures qu'il a formées.

I. Il y a une différence évidente entre le sacrifice de Noé et ceux de Caïn et d'Abel. Ici, sous la direction de Dieu, le monticule de gazon fait place à l'autel qui est construit. Un ordre se découvre dans la dignité des créatures inférieures ; les plus dignes sont choisis pour une oblation à Dieu ; le feu qui consume, la flamme qui monte, servent à exprimer l'intention de celui qui présente la victime.

II. Il faut sentir qu'il y avait un progrès intérieur dans le cœur de l'homme correspondant à ce progrès dans sa manière d'exprimer sa soumission et ses aspirations. Noah devait avoir l'impression qu'il représentait tous les êtres humains ; qu'il ne parlait pas tant de ce qui était en lui que d'offrir l'hommage de l'univers restauré.

III. Le fondement du sacrifice est posé dans la volonté fixe de Dieu ; dans son dessein fixe d'affirmer la justice ; dans la sagesse qui adapte ses moyens à la condition de la créature pour laquelle ils sont utilisés. Le sacrifice suppose le droit éternel d'être dans le Maître de l'univers, tout le caprice d'être venu de l'homme, de sa lutte pour être un être indépendant, de son habitude de méfiance. Lorsque la confiance est restaurée par la découverte que Dieu veut tout pour son bien, alors il apporte le sacrifice en gage de sa reddition.

FD Maurice, La doctrine du sacrifice déduite des Écritures, p. 18.

Le texte enseigne :

I. Que l'adoration succède à chaque acte de délivrance divine.

II. Ce sacrifice est le seul moyen par lequel un service acceptable peut être rendu. Le sacrifice de Noé exprimait : (1) un sentiment de gratitude suprême ; (2) un sentiment de culpabilité personnelle.

III. Qu'aucun acte d'adoration n'échappe à l'attention divine.

IV. Cette intercession humaine affecte de manière vitale les intérêts de la race.

Parker, La chaire de Cavendish, vol. je., p. 61.

Références : Genèse 8:20 . J. Cumming, L' Église avant le déluge, p. 359. Genèse 8:20 . G. Moberly, Plain Sermons, p. 280.

Genèse 8:22

I. Chaque moisson enseigne le fait de la sage providence de Dieu.

II. Chaque moisson enseigne le fait du dessein défini de Dieu. Un vaste et magnifique dessein a tout gardé en ordre exact pendant toutes ces années de fidélité divine.

III. Dieu attend de chacune de ses créatures qu'elle soit aussi fidèle à un dessein qu'il l'a été lui-même.

CS Robinson, Sermons sur les textes négligés, p. 258.

"Tant que la terre restera... l'hiver... ne cessera pas."

I. L'hiver spirituel est une ordination de Dieu. Le véritable analogue spirituel de l'hiver n'est pas la mort spirituelle, pas même une vie spirituelle faible. Il y a un changement ordonné dans l'âme. Invisible, mais très réel, l'Esprit de Dieu est à l'œuvre, modifiant les influences, changeant les modes. Il introduit un nouvel état d'expériences spirituelles, cherchant à accomplir des objets variés et invoquant de nouveaux modes d'amélioration de sa présence.

II. Les objets de l'hiver spirituel sont : (1) de confirmer et de fortifier la foi ; (2) pour agir comme un contrôle sur les excès; (3) aider à la formation du caractère chrétien et de l'Église chrétienne.

III. Comment pouvons-nous améliorer l'hiver spirituel? (1) En apprenant une leçon de tolérance chrétienne mutuelle. (2) En chérissant la vision claire et le jugement calme que l'hiver de l'âme est censé donner, pour l'amélioration de la saison où la ferveur sera renouvelée et l'émotion à nouveau excitée.

A. Mackennal, Christ's Healing Touch, p. 101.

Références : Genèse 8:22 . RW Church, Sermons de l'Église, vol. ii., p. 369 (voir aussi Old Testament Outlines, p. 7) ; J. Van Oosterzee, L'Année du Salut, vol. je., p. 53 ; RS Candlish, Le Livre de la Genèse, vol. je., p. 127 ; J. Tulloch, Les dimanches à Balmoral, p. 55 ; JE Vaux, Notes de Sermon, 2e série, p.

94 ; Spurgeon, Sermons, vol. xxxii., No, 1891. Genèse 9:1 . RS Candlish, Livre de la Genèse, vol. je., p. 140.

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