Jean 3:16

I. Une difficulté surgit à l'examen de ce texte. Si Dieu a tant aimé le monde, pourquoi a-t-il permis la chute de l'homme. Je réponds, jamais n'a été un acte plus gentil dans tout le gouvernement de Dieu que cette chute de l'homme. Car, de quoi est-il tombé ? Un jardin. Vers quoi s'élève-t-il ? Un paradis. Mais comment un Père aimant peut-il permettre tant de douleur, de péché et de misère parmi ses créatures ? Deux clés ouvrent ce mystère. (1) L'un est Christ.

Ce monde qui est le nôtre a été fait pour être une plate-forme pour la manifestation du Seigneur Jésus-Christ. Vous ne lirez jamais correctement l'histoire de cette terre jusqu'à ce que vous adoptiez que comme premier principe ce monde a été fait pour être une plate-forme pour montrer Christ. Pour cette manifestation de Christ dans son œuvre rédemptrice, la douleur, le péché et la misère étaient absolument essentiels. (2) L'autre clé est l'éternité. Nous ne savons pas encore comment ce monde expliquera et rectifiera cela.

Nous ne savons pas encore comment la discipline de ce monde fait ressortir la joie d'un autre ; et comment la carrière rude et bruyante de ce Liban donne effet à ce temple qui s'élève maintenant dans son calme sur la colline de Sion. Quand nous verrons toute son action équilibrée, et sa parfaite unité, et ses grands résultats, je suis bien sûr que nous dirons de tout cela : « Dieu est amour.

II. Dieu ne donne pas beaucoup de choses. Il en prête beaucoup ; et ce qu'il prête, il le rappelle. Il prête tout ce qui n'a pas Christ en lui ; et c'est pourquoi il rappelle tout ce qui n'a pas Christ en lui. Mais Christ, et ce que contient Christ, Il ne s'en souvient jamais. Une affection chrétienne une union chrétienne une paix chrétienne Il ne se souvient jamais ! Christ le remplit. Dieu a donné Christ ; donc cette affection, cette paix, cette union est pour toujours et à jamais.

Vous remarquerez que la promesse est double l'une négative et l'autre positive. (1) Le négatif que nous devons, à proprement parler, à la mort du Christ. Notre châtiment étant passé à Christ, il ne serait pas juste en Dieu de nous punir aussi, car ce serait punir deux fois le même péché. (2) La faveur positive, notre admission au ciel, nous la devons à la justice méritoire du Seigneur Jésus-Christ, qui nous est imputée.

Et quand dans cette justice, nous avons un droit réel, même le droit qu'a Christ, d'être admis dans le royaume des cieux, parce que nous portons le droit de Christ, sa justice qui nous est imputée.

J. Vaughan, Sermons, 1865.

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