Luc 2:29

La gloire et le travail de la vieillesse.

Quels ont été les gains qui ont béni l'âge de ce vieil homme ?

I. Le premier était le pouvoir prophétique ; pas tant le pouvoir de prédire, que le pouvoir de perspicacité dans les actions de Dieu. Il a vu l'Enfant, et il a su qu'Il était le Sauveur du monde : « Mes yeux ont vu Ton Salut. Et en un instant, devant son œil intérieur, il vit le Soleil de la Rédemption se lever dans la gloire, non seulement sur son propre peuple, mais dans une lumière qui devrait éclairer aussi les Gentils. C'est la gloire de la vivacité de la vision spirituelle de la vieillesse d'un chrétien.

L'esprit fait mieux son propre travail que dans la jeunesse et l'âge adulte. Il voit plus clair dans la vie et les réalités des choses. Il a acquis la sécurité de la foi et de l'espérance pour lui-même, et dans toutes les questions relatives au progrès spirituel de l'humanité, il voit dans les plans de Dieu et s'en réjouit.

II. Un autre gain remarquable bénit la vieillesse de Siméon, la possession d'une vision religieuse libérale. Nous trouvons le vieil homme libéré de l'exclusivité et de la bigoterie de son temps et de sa jeunesse. C'étaient des mots étranges sur les lèvres d'un Juif : « Une lumière pour éclairer les Gentils. Ceux qui entendraient Siméon le traiteraient probablement de dangereux libéral. La vraie libéralité de la vieillesse n'est pas l'indifférence. Elle s'obtient par l'entrée de l'âme dans la vaste région de l'amour de Dieu, par une communion plus profonde avec l'infinie variété du caractère du Christ.

III. La bénédiction suprême de la vieillesse est une paix profonde. "Seigneur, laisse maintenant ton serviteur partir en paix, selon ta parole." Nous ne pouvons plus lutter ; nous n'avons presque plus rien à combattre ; nous avons tué tous nos ennemis par la puissance de Christ ; nous avons épuisé tous nos doutes ; et tandis que les nuages ​​se dispersent, l'étoile de l'espoir se lève douce et claire dans la pâle lumière pure de l'aube céleste. Nous la regardons et nous nous reposons ; nous déposons notre armure ; nous nous allongeons content dans les bras de Dieu.

IV. Le travail spécial de l'âge est en partie extérieur, en partie intérieur. Son œuvre extérieure est la diffusion de la charité. Son travail intérieur consiste (1) à édifier le cœur dans la noble religion en considération du passé ; (2) en arrondissant l'âme à la plus grande perfection possible.

SA Brooke, Christ dans la vie moderne, p. 393.

Le Christ et la vieillesse.

Les Ecritures nous parlent d'une "bonne vieillesse", et nous demanderions aujourd'hui ce que c'est. Car assurément toute vieillesse n'est pas bonne. S'il y a une vieillesse qui fait, il y a une vieillesse qui gâche les réputations. Il y a ceux qui, pour leur renommée, ont vécu trop longtemps : ont survécu à leur utilité et à leur honneur, et dont la nécrologie, quand on la lit enfin, éveille peu d'intérêt et aucune tristesse.

I. Peu d'hommes, dans l'abstrait, désirent la vieillesse ; peu d'hommes, dans leur propre expérience, le trouvent souhaitable. Comme toutes les choses d'importance comme le succès, comme l'honneur, comme l'amour, comme le chagrin, la douleur et la mort elle-même, il faut pratiquer pour cela. Une bonne vieillesse n'arrive à aucun homme par accident. Une patience bien fondée et maîtrisée, malgré ses épreuves et ses handicaps particuliers, est une condition d'une bonne vieillesse.

II. Il y en a un autre d'un genre moins négatif et d'égale importance. Au fur et à mesure que la vie avance, il y a une tendance naturelle à l'impatience du nouveau. L'une des premières conditions d'une bonne vieillesse est la préservation, le renouvellement perpétuel, d'une harmonie et d'une unité complètes avec les jeunes. Un vieillard peut être jeune de sentiments, et, quand il l'est, il n'y a pas d'attirance comme la sienne pour les jeunes. Sûrs de sa sympathie, ils peuvent utiliser son expérience ; il y a un repos dont même les jeunes peuvent se complaire, dans cette douceur de caractère qui est à la fois amour et sagesse.

III. Nous ne pouvons pas non plus oublier cette caractéristique supplémentaire de la bonne vieillesse. S'il y a des épreuves qui doivent être supportées avec patience s'il y a des risques particuliers qui doivent être jalousement contrecarrés dans les circonstances d'un vieil homme, il y a aussi des privilèges incomparables qui doivent être conservés et occupés. Une longue vie, vécue les yeux, les oreilles et le cœur ouverts, constitue une réserve de souvenirs qu'aucune chronique ne peut rivaliser et qu'aucune bibliothèque ne remplace.

Les influences de la vieillesse sont incalculables. Qu'un homme se donne au travail, et il peut modeler les jeunes presque à sa volonté. Une telle œuvre nécessite, pour son accomplissement, une Epiphanie de notre Seigneur Jésus-Christ aux anciens.

CJ Vaughan, Paroles d'espoir, p. 88.

Références : Luc 2:29 ; Luc 2:30 . Spurgeon, Sermons, vol. xvi., n° 1014 ; Chaire du monde chrétien, vol. je., p. 39. Luc 2:29 . Clergyman's Magazine, vol. v., p. 272 ; B. Warfield, Expositor, 3e série ; vol. ii., p. 301, 321.

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