29. Vous renvoyez maintenant votre serviteur De cette chanson, il est suffisamment évident que Siméon regarda le Fils de Dieu avec des yeux différents des yeux de la chair. Car la contemplation extérieure du Christ n'aurait pu produire d'autre sentiment que du mépris, ou, du moins, n'aurait jamais donné une telle satisfaction à l'esprit du saint homme, au point de le rendre joyeux et désireux de mourir, d'avoir atteint le sommet de son vœux. L'Esprit de Dieu a éclairé ses yeux par la foi, pour percevoir, sous une robe médiocre et pauvre, la gloire du Fils de Dieu. Il dit qu'il serait renvoyé en paix; ce qui signifie qu'il mourrait l'esprit tranquille, ayant obtenu tout ce qu'il désirait.

Mais ici une question se pose. S'il choisit plutôt de s'éloigner de la vie, était-ce au milieu de la détresse d'esprit et des murmures, comme c'est habituellement le cas chez ceux qui meurent sans le vouloir, que Siméon s'est précipité? Je réponds: il faut s'occuper de la circonstance qui est ajoutée, selon ta parole Dieu avait promis que Siméon verrait son Fils. Il avait de bonnes raisons de rester dans un état de suspens, et a dû vivre dans une certaine inquiétude, jusqu'à ce qu'il ait obtenu son attente. Cela doit être soigneusement observé; car il y en a beaucoup qui plaident faussement et indûment l'exemple de Siméon, et se vantent qu'ils mourraient volontiers, si telle ou telle chose leur était auparavant accordée; tandis qu'ils se permettent de satisfaire des souhaits irréfléchis à leur gré ou de former de vaines attentes sans l'autorité de la Parole de Dieu. Si Siméon avait dit exactement: «Maintenant, je mourrai avec un esprit calme et calme, parce que j'ai vu le Fils de Dieu», cette expression aurait indiqué la faiblesse de sa foi; mais, comme il avait le mot , il aurait pu refuser de mourir jusqu'à la venue du Christ.

Continue après la publicité
Continue après la publicité