Marc 14:22

Le Christ et la communion.

I. Ce service nous ramène sur des traces obscures du temps jusqu'au début de l'Évangile. Nous pensons aux bandes dispersées de nos anciens frères, au milieu du paganisme environnant, se rassemblant comme nous le faisons maintenant autour de la Table de notre Seigneur. Ils considèrent Jésus crucifié comme le Fils de Dieu et le Sauveur du monde. Il n'est pas tout à fait difficile de se mettre à la place de ces anciens saints, et d'entrer dans leur état de cœur réunis autour de la table du Seigneur.

Il y avait une reconnaissance inconsciente d'autant plus profonde et joyeuse qu'elle était inconsciente de leur être un par l'amour qui les embrassait tous. Ce n'était pourtant pas que leurs esprits s'occupaient l'un de l'autre. C'était au Seigneur lui-même qu'ils pensaient ; C'était sa sainte forme qui s'élevait devant l'œil de la foi ; la fête était celle de l'amour, de la mémoire et de l'espérance, élevant à la foi la Personne sacrée du Seigneur, et enflammant toutes les émotions bienheureuses. Dans de telles expériences, les hommes croyants peuvent partager aujourd'hui, dans la même mesure que les hommes croyants du premier siècle.

II. Quelle est cette communion à notre Sauveur ? Qu'y avait-il dans son cœur lorsqu'il a établi cette ordonnance ? La réponse monte aussitôt à nos lèvres. (1) Il y avait un amour éternel pour les siens. Cet amour est le mystère permanent de l'Évangile. Jamais auparavant il n'avait été aussi prononcé ; jamais elle n'a paru si tendre et intense, si pleine et débordante. (2) Il y a autre chose au-delà même de cela. Il raconte son désir de communion avec les siens, tout comme lorsqu'il emmena Pierre, Jacques et Jean avec lui dans le jardin, et dit : « Mon âme est extrêmement triste jusqu'à la mort ; restez ici et veillez avec moi.

" Il y a ici un mystère insondable selon lequel il doit, pour ainsi dire, s'appuyer sur nous, mais cela fait partie du mystère béni de sa fraternité. La fraternité n'est pas un simple nom avec lui; mais une vérité bienheureuse. En tout, sauf le péché, son cœur était comme le nôtre, et de même que nous prenons plaisir à l'amour que nos amis nous portent et à savoir que nous vivons dans leur mémoire, de même il se réjouit de l'amour dont les hommes sauvés l'aiment. la récompense de ses peines, une partie de la joie qui lui était réservée, pour laquelle il a enduré la croix, méprisant la honte.

J. Culross, Christian World Pulpit, vol. xxii., p. 245.

Références : Marc 14:22 ; Marc 14:23 . Sermons sur le catéchisme, p. 252. Marc 14:22 . R. Heber, Paroisse Sermons, vol. je., p. 186 ; J. Vaughan, Cinquante Sermons, 9e série, p.

180. Marc 14:22 . AB Bruce, La formation des douze, p. 359 ; HM Luckock, Empreintes du Fils de l'Homme, p. 306 ; W. Hanna, La vie de Notre Seigneur sur Terre, p. 439. Marc 14:23 . JH Hitchens, Christian World Pulpit, vol.

VIII., p. 312. Marc 14:23 . Clergyman's Magazine, vol. iv., p. 224. Marc 14:25 . Le mensuel du prédicateur, vol. iv., p. 250. Marc 14:26 .

Expositor, 3e série, vol. ii., p. 132. Marc 14:26 . HM Luckock, Empreintes du Fils de l'Homme, p. 313. Marc 14:27 . Homiliste, nouvelle série, vol. ii., p. 109. Marc 14:27 .

WH Jellie, Christian World Pulpit, vol. vi., p. 296. Marc 14:29 . AB Bruce, La formation des douze, p. 393.

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