Matthieu 17:27

L'histoire de l'argent tributaire n'est pas un des grands miracles, et pourtant ses leçons valent bien notre étude attentive.

I. Voilà ce qu'il faut, faute d'un meilleur mot, appeler la modestie de Jésus. Plutôt que d'offenser les préjugés du peuple, il renoncerait à sa revendication. Nous qui nous appelons ses disciples, ne sommes-nous pas trop prêts à faire valoir nos titres au respect des hommes et à nous en tenir à notre dignité ? Ne soyons pas trop exigeants, mais cherchons l'esprit du Christ, « qui, pour la joie qui lui était offerte, a enduré la croix ».

II. Nous apprenons quelque chose de la pauvreté de Jésus. S'il y a jamais eu un pauvre, c'était le Seigneur de la vie et de la gloire. Il y a quelque chose de plus important que la richesse, et c'est le caractère. L'argent peut ne pas s'élever, les bonnes actions le font. Dans le sens conventionnel des mots, Christ ne valait pas quinze pence ; pourtant Il pouvait guérir les malades et ressusciter les morts. Cela vaudra la peine de nous peser dans les vraies balances et de découvrir l'évaluation du Ciel de nos biens.

III. L'histoire nous donne un aperçu des ressources du Christ. Même s'il n'avait pas l'argent auprès de lui, il savait où il était. L'or et l'argent sont tous à Lui. Il pourrait sortir si le Seigneur le voulait, et pourtant son trésor est souvent vide.

IV. Nous apprenons que Dieu n'agit pas souvent sans l'intervention humaine. Christ aurait pu se passer de Pierre. Il aurait été facile de l'avoir voulu, et le poisson aurait nagé à ses pieds alors qu'il se tenait au bord du lac, et aurait laissé tomber la pièce à sa portée. Mais Il savait que Pierre pouvait attraper le poisson, et il fut donc envoyé pour faire ce qu'il pouvait. Il semble que le plan Divin soit de faire ce que les hommes ne peuvent pas, mais pas d'agir pour nous.

V. L'histoire nous enseigne que celui qui travaille pour Jésus est sûr d'avoir son salaire. Christ voulait quinze pence, et Pierre a retiré de la bouche du poisson une demi-couronne. Et ainsi, en obéissant à Christ, il a payé ses propres impôts. En gardant ses commandements, il y a une grande récompense.

T. Champness, Nouvelles pièces de vieil or, p. 102.

Références : Matthieu 17:27 . Homiletic Quarterly, vol. v., p. 316 ; Le mensuel du prédicateur, vol. x., p. 118.

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