Matthieu 4:5

I. Notre Seigneur a été transporté du désert à la ville sainte. Comprenez par là comment toutes nos circonstances dans le monde peuvent être changées, et pourtant le tentateur soit toujours avec nous. Des centaines d'hommes sont allés dans le désert en pensant qu'ils échapperaient ainsi à la tentation, mais elle les a découverts. L'esprit du mal leur a montré qu'ils ne lui échappent pas en s'échappant des hommes. Puis ils sont rentrés en courant dans la ville sainte ; ils ont pensé qu'ils étaient exposés au danger parce qu'ils étaient éloignés des ordonnances de Dieu. Mais là aussi, ils ont constaté qu'il n'y avait pas de sécurité ; il n'y a eu qu'un changement de " Ordonne à ces pierres d'être faites du pain ", en " Jette-toi d'ici ".

II. Considérez quelle a été la tentation particulière de notre Seigneur lorsqu'il a été amené dans la ville sainte. Je n'ai aucun doute que lorsque notre Seigneur réfléchissait sur les iniquités de la ville sainte, le diable lui suggéra la pensée : « A quoi sert d'être juif, d'être citoyen de la ville de Dieu, membre de la nation sainte, quand la sainteté, la pureté et l'unité l'ont complètement abandonnée ? Si Tu es le Fils de Dieu, donne l'exemple de l'abandon de ces vains privilèges. C'est précisément cette tentation qui nous est présentée à tous aujourd'hui.

III. Comprenez ensuite à partir de cette histoire de la deuxième tentation de notre Seigneur que nous ne devons pas plaider l'amour envers nos frères comme excuse pour sortir du chemin de Dieu ou faire un travail qu'il ne nous a pas demandé de faire. Notre Seigneur fut pressé de se jeter en bas du Temple, afin de convaincre les Juifs de leur incrédulité. Celui qui l'y pressait voulait qu'il commette, dans cette chose même, un acte d'incrédulité. Des milliers de tels actes ont été commis par des hommes qui pensaient honorer Dieu et aider leurs frères. Ils ne faisaient ni l'un ni l'autre : travailler avec Dieu est notre plus grand honneur. Lorsque nous ne faisons pas cela, nous ne pouvons pas faire de bien à nous-mêmes ou à tout autre homme.

FD Maurice, Noël et autres sermons, p. 171.

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