Psaume 130

Ce Psaume nous donne ce que nous pouvons appeler l'ascension de l'âme des profondeurs aux hauteurs.

I. Nous avons le cri des profondeurs. Les profondeurs que veut dire le psalmiste sont celles dans lesquelles l'esprit se sent descendre, malade et étourdi, quand vient la pensée : "Je suis un homme pécheur, ô Seigneur, en présence de ta grande pureté." De ces profondeurs il crie à Dieu. (1) Les profondeurs sont l'endroit pour nous tous. (2) À moins que vous n'ayez crié à Dieu de ces profondeurs, vous ne lui avez jamais crié du tout. (3) Vous ne voulez rien de plus qu'un cri pour vous tirer de la fosse.

II. Nous avons, ensuite, une peur noire et une assurance lumineuse ( Psaume 130:3 ). Ces deux moitiés représentent la lutte dans l'esprit de l'homme. Ils sont comme un ciel dont une moitié est empilée de nuages ​​orageux et l'autre d'un bleu serein. (1) "Marquer" les iniquités, c'est nous les imputer. Ici, nous avons exprimé le sens profond de l'impossibilité pour un homme de soutenir le juste jugement de Dieu.

(2) « Il y a le pardon avec toi », etc. Aucun homme n'arrive jamais à cette confiance qui ne lui a pas jailli, pour ainsi dire, par un rebond de l'autre pensée. Il doit d'abord avoir ressenti le frisson de la pensée : « Si Toi, Seigneur, devais marquer les iniquités », pour arriver à la joie de la pensée : « Mais il y a le pardon avec Toi.

III. « Mon âme attend le Seigneur », etc. Il y a l'attitude paisible et permanente de l'esprit qui a goûté à la conscience de pardonner à l'amour une dépendance continuelle envers Dieu. La conscience du péché était la nuit noire. La venue de l'amour qui pardonne de Dieu a rincé tout le ciel oriental d'une luminosité diffuse qui s'est transformée en un jour parfait. Et ainsi l'homme attend tranquillement l'aube, et toute son âme est un désir absorbant que Dieu puisse habiter avec lui et l'éclairer et le réjouir.

IV. « Qu'Israël espère en l'Éternel. Il n'y a rien qui isole un homme aussi terriblement que la conscience du péché et de sa relation avec Dieu ; mais il n'y a rien qui le rattache autant à tous ses semblables, et l'amène à des liens d'amitié et de bienveillance aussi étendus que le sens de la miséricorde de Dieu pour sa propre âme. Alors l'appel jaillit des lèvres de l'homme pardonné, invitant tous à goûter l'expérience et à exercer la confiance qui l'ont rendu heureux.

A. Maclaren, Un an de ministère, 2e série, p. 31 (voir aussi Contemporary Pulpit, vol. i., p. 25, et Preacher's Monthly, vol. viii., p. 122).

Références : Psaume 130 S. Cox, The Pilgrim Psalms, p. 217 ; Clergyman's Magazine, vol. XII., p. 83 ; HCG Moule, Ibid., vol. xvi., p. 87 ; C. Kingsley, Westminster Sermons, p. 262. Psaume 131:1 . Le mensuel du prédicateur, vol. vii., p. 100.

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