Psaume 130:4

C'est certainement un moment connu de la plupart d'entre nous où nous avons, dans notre abaissement, ressenti la miséricorde de Dieu comme le seul garant de notre retour à Lui ; et avec ce sentiment sont venus la lumière et l'espoir. Il y a la naissance d'un nouvel amour dans le cœur ; et avant cela, tous les anciens amours pâlissent et finissent par s'éteindre. Dieu a rencontré l'âme qui revient à mi-chemin et lui a murmuré son pardon à l'oreille. C'est l'une des rares fois dans la vie spirituelle où quelque chose de son progrès réel est révélé à l'âme qui s'éveille ; il est entré dans les miséricordes sûres de Dieu, et il ne peut que sentir le contact de l'étreinte de Dieu.

Si le Christ nous a fait connaître sa miséricorde et a brisé nos cœurs avec sa douceur pénétrante, alors il nous appartient de penser comment nous pouvons garder ce trésor afin que personne ne nous l'arrache jamais, afin que dans la vie il puisse être notre séjour, dans la mort ce peut être notre réconfort, et dans le jugement ce peut être notre bouclier.

I. Premièrement, veillons à ce que nous ayons la réalité, et non une simple contrefaçon, inventée par l'art d'un Satan jongleur. Si les paroles du psalmiste doivent être vraies pour nous, nous devons faire attention à ne pas faire confiance à de simples sentiments. Ce serait faire de l'âme un jeu de vent, une proie à la duperie ; aucun sentiment d'élévation ne doit être le seul à se fier, pas plus qu'un simple sentiment de dépression n'est à craindre.

II. L'âme à demi repentante est en danger presque plus profond que l'âme qui ne s'est jamais encore réveillée ; le demi-repentir endort l'âme même pendant qu'elle pèche : c'est la manière du diable de donner un anodin tandis qu'il détruit l'âme à jamais. L'âme à moitié repentante n'a jamais pris la seule grande décision entre Dieu et le péché ; il cherche à connaître Dieu et pourtant se prosterner dans la maison de Rimmon ; cela servirait Dieu et Mammon.

III. Soyons tout particulièrement sur nos gardes quant à toute timidité superficielle dans le repentir à cause du sentiment présent de soulagement qu'apporte une contemplation de la miséricorde de Dieu. Ne soyons jamais satisfaits jusqu'à ce que dans la volonté, les actions, l'humeur, les désirs, bref jusqu'à ce que dans la vie, l'expression de la gratitude pour ce pardon soit visible, jusqu'à ce que nous sachions que la repentance grandit avec notre vie.

Évêque ER Wilberforce, The Awaking Soul, p. 32.

I. Il doit y avoir quelque chose de particulier dans le pardon de Dieu qui fait craindre. Comment se fait-il que, alors que les parents qui pardonnent constamment ne sont pas craints, Dieu, avec qui est le pardon, l'est ? Pourquoi le pardon n'engendre-t-il pas dans son cas, comme dans le leur, une présomption insolente ? Quel est cet élément étrange et puissant du pardon divin qui fait peur au pardonné, me fait plus peur de pécher à côté de la Croix du Calvaire, avec son fardeau tranquille, pâle, mort et sanglant, que si je me tenais au pied du Sinaï, au milieu les tonnerres, les éclairs et les sons de trompette qui ont fait extrêmement peur et tremblement de terre à Moïse lui-même ?

II. Permettez-moi d'expliquer ces caractères particuliers dans le pardon de Dieu qui engendrent la peur, et non la présomption, chez le pardonné. (1) La manière du pardon expose la sainteté de Dieu et les maux du péché dans la lumière la plus forte. C'est par un autel et par une victime qu'il y a le pardon avec Dieu ; le pardon coule aux hommes dans un flot de sang. Mais ici, l'autel est une croix, et sa victime est le Fils du Très-Haut.

Il y a le pardon, mais d'une manière qui devrait nous apprendre à craindre, et aux heures les plus légères de la vie à joindre le tremblement à notre gaieté. Si Dieu n'a pas épargné son Fils unique et bien-aimé lorsqu'il a pris nos péchés sur lui, comment épargnera-t-il ceux qui préfèrent leurs péchés à leur Sauveur, négligeant ce grand salut ? (2) La manière de pardonner expose non seulement la haine de Dieu pour le péché, mais son amour pour les pécheurs, dans la lumière la plus forte.

Cela ne coûte rien à l'homme de pardonner, mais cela coûte à Dieu son Fils. Comment a-t-il dû t'aimer pour qui Il a donné un Fils tant aimé ! et comment l'amour qu'il engendre en toi te fera-t-il craindre de déshonorer ou de déplaire à Celui qui t'a tant aimé, en obtenant ton pardon sur une base si immuable et à un si grand prix !

T. Guthrie, Se faufiler jusqu'au cœur, p. 20.

Psaume 130:4

(avec Psaume 85:8 )

I. La particule "mais" dans ces versets indique le contraste d'une vérité à une autre. Dans Psaume 130:4 le contraste est entre la sainteté divine, la rigueur de la justice divine et l'amplitude et la liberté de la grâce divine.

II. Psaume 85:8. Quand Dieu dit la paix, il l'accompagnera d'un avertissement solennel, non sans raison et nécessité. La crainte de l'apostasie est placée devant les croyants et est l'un des moyens par lesquels Dieu crée et maintient cette sainte prudence, cette méfiance de soi et cette confiance confiante en lui par lesquelles son peuple est préservé de l'apostasie et, à moins d'apostasie, du retour. à la folie. Il y a pardon avec Lui, mais c'est pour qu'Il soit craint.

III. Avec ces deux « mais », que reste-t-il : (1) pour le désespoir ; (2) pour présomption ?

J. Duncan, La chaire et la table de communion, p. 276.

Références : Psaume 130:4 . Clergyman's Magazine, vol. x., p. 80, et vol. XII., p. 84. Psaume 130:5 . Ibid., vol. ii., p. 27.

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