Psaume 15

Les qualités requises de celui qui ne visite pas simplement le tabernacle, mais celui qui l'habite, non pas celui qui monte la colline seulement, mais s'y repose, sont celles d'un citoyen ordinaire, celles sans lesquelles un homme ne peut accomplir aucune de ses tâches. devoirs communs dans le monde. L'une des conditions se lit comme si elle était simplement tirée du code civil des Israélites, comme si elle était temporaire et locale, mais toutes sont du même genre banal et banal.

La vraie clé de cette difficulté se trouve dans un principe qui traverse l'ensemble de la politique juive et de l'histoire de l'Ancien Testament. Dieu est partout décrit comme amenant Son peuple dans un état vrai et juste, un état de communion avec Lui-même. Ce n'était pas une contradiction de dire de n'importe quel homme qui avait été pris dans l'alliance de Dieu, "Ils sont entièrement une bonne semence; tout ce qui de mal germe en eux est de leur propre recherche; cela viendra de leur choix d'une voie qui leur est propre. , de leur désir d'être indépendant de leur souverain actuel.

« Mais quel était le corollaire nécessaire de cette déclaration ? Il devait sûrement y avoir certaines mauvaises habitudes ou tendances qui dénotaient une détermination à ne pas demeurer dans l'état dans lequel Dieu les avait appelés. Résister à ces habitudes, c'était acquérir une demeure fixe dans le tabernacle, un repos sur sa sainte colline Aucun Juif ne pouvait oser dire que Dieu était présent avec lui parce qu'il était meilleur ou plus croyant que ses frères.

Le Seigneur était dans la colline sainte, le Protecteur de la ville, le lien de la communauté juive. L'homme qui voulait être quelque chose de mieux qu'un citoyen doit se passer de la protection divine ; il ne pouvait pas demeurer dans le tabernacle, ni se reposer sur Sion.

I. Le Seigneur, sur la sainte colline de Sion, était l'objet d'une contemplation distincte et définie. Quand nous parlons du Père de notre Seigneur Jésus-Christ, entendons-nous un Être moins distinct, moins personnel ? Notre vénération n'est pas promue, mais détruite, par le flou et l'irréalité.

II. L'ascension du Christ, comme la mise en place du tabernacle sur la colline sainte, réclame des privilèges égaux pour nous tous. Christ a réclamé pour nous une place dans la maison de son Père, la place de fils et de filles. Son Père est notre Père. De ce droit, nous pouvons gravir la sainte colline. Dire que nous y montons en vertu de nos sentiments, sensations, sainteté, c'est mettre de côté l'incarnation, le sacrifice, l'ascension du Christ.

III. Quelle est donc la raison pour laquelle nous ne recevons pas ces bénédictions, vu qu'elles sont si gratuites ? Le quinzième Psaume en donne à nouveau la raison. Le Nouveau Testament nous dit plus parfaitement que l'Ancien comment nous pouvons sortir des habitudes les plus basses, corrompues et malhonnêtes, comment Dieu a révélé sa justice en Christ, pour la rémission des péchés. Mais il a révélé sa justice. C'est pourquoi Il a dit qu'aucune injustice ne peut avoir une quelconque communion ou relation avec Lui.

FD Maurice, Sermons, vol. ii., p. 69.

Références : Psaume 15 A. Maclaren, Vie de David, p. 174 ; I. Williams, Les Psaumes interprétés du Christ, p. 272. Psaume 16:2 ; Psaume 16:3 . Le mensuel du prédicateur, vol. v., p. 318.

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