DISCOURS : 1952 L'
INDIFFÉRENCE DE PAUL AU JUGEMENT DES HOMMES

1 Corinthiens 4:3 . Avec moi, c'est une très petite chose que je sois jugé par vous, ou par le jugement de l'homme : oui, je ne me juge pas moi-même. Car je ne sais rien par moi-même ; mais je ne suis pas justifié par les présentes, mais celui qui me juge, c'est le Seigneur, c'est pourquoi ne jugez rien avant le temps, jusqu'à ce que le Seigneur vienne, qui à la fois mettra en lumière les choses cachées des ténèbres, et rendra manifestes les conseils des cœurs. et alors tout homme aura la louange de Dieu .

LES ministres du Christ sont généralement soit indûment exaltés, soit injustement dépréciés par ceux qui les entourent ; mais ils doivent s'acquitter de leurs devoirs avec fidélité, sans aucun égard aux opinions des hommes, et s'approuver à Celui qui les jugera avec justice au dernier jour —

I. Le tribunal auquel Paul a référé son caractère—

Il ne se souciait pas du jugement de l'homme—

[Par certains, il était considéré comme le chef d'un parti [Note : 1 Corinthiens 3:4 .] ; par d'autres, il a été jugé indigne de vivre [Note : ver. 13.] ; mais il savait que le jugement des hommes ne durerait qu'un jour [Note : Ceci est indiqué dans l'original.] : il était donc également indifférent à leur censure ou à leurs applaudissements.]

Il ne pouvait pas dépendre entièrement même de son propre jugement...

[Il ne savait pas qu'il vivait dans un péché autorisé; pourtant il était conscient que, par la tromperie du péché et de son propre cœur, il pouvait être amené à former une estimation trop favorable de son propre état : il savait que Dieu pouvait discerner beaucoup d'iniquité là où nous n'en voyons aucune [Note : Luc 9:55 .] ; il ne pouvait donc pas s'aventurer avec trop de confiance pour se fier même au témoignage de sa propre conscience.]

Il s'est plutôt engagé dans le jugement infaillible de Dieu

[Il n'espérait en effet pas un acquittement pour cause d'innocence, ni s'attendre à une récompense comme lui étant due sur le pied d'une stricte justice ; mais il s'est appuyé sur l'équité de Dieu comme tempérée par la miséricorde, et s'est volontairement laissé à la juste disposition de son juge.]

II.

Le tribunal auquel nous devons aussi renvoyer le nôtre—

Dieu a fixé un jour pour juger le monde —
[Il a constitué le Seigneur Jésus le Juge des vivants et des morts. Et en son temps, il convoquera l'univers entier à son tribunal. Alors il jugera non seulement les actions, mais les pensées et les désirs les plus intimes du monde entier. Les hommes ne jugent que des actions, et principalement de celles qui concernent le bien-être de la communauté dans laquelle ils vivent.

Ils se soucient peu de l'état des âmes des hommes devant Dieu. Mais Dieu remarque les recoins les plus intimes de nos cœurs. « Il mettra en lumière les choses cachées des ténèbres, (dont les hommes ne peuvent prendre connaissance ;) et rendra manifestes les conseils du cœur des hommes », et fera des desseins et des desseins des hommes le fondement de ses relations avec eux pour toute l'éternité. Il remarquera ce que nous avons été en tant que créatures — — — en tant que pécheurs — — — en tant que pécheurs rachetés — — — L'habitude même de nos esprits sous tous ces caractères sera amenée devant lui ; et, selon que cela aura été conforme ou contraire à sa parole révélée, sera sa sentence de condamnation ou d'approbation en ce jour-là.]

C'est donc vers cette période que nous devons tous regarder, et pour elle nous devons tous nous préparer —
[Comme par la parole écrite nous devons tous être jugés, nous devons l'étudier avec toute la diligence, afin que nous connaissions et exécutions la sainte volonté de Dieu. Quant à la norme mondiale de la religion, nous ne devons pas la considérer : nous ne devons pas non plus considérer l'approbation ou la censure qu'elle attribue aux hommes conformément à ses propres vues erronées.

Mais au jugement de Dieu, nous devons regarder vers l'avenir avec la plus profonde sollicitude, travaillant si par quelque moyen que ce soit nous pouvons nous approuver à ses yeux, et « avoir la louange de lui ». A quoi cela servira-t-il d'avoir des inscriptions monumentales en notre faveur, quand Dieu aura scellé notre condamnation, et nous aura comblés de son mécontentement mérité ? Ou quel effet les censures des hommes produiront-elles sur nos esprits, quand Dieu aura prononcé sur nous une sentence d'approbation, et nous aura fait asseoir avec lui sur des trônes de gloire ? Je pense que cette parole élogieuse : « Bien joué, bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton Seigneur », récompensera richement tout l'odieux que l'homme peut jeter sur nous, et toute la douleur qu'il pourrait jamais infliger.


Vivez donc, mes frères, dans l'attente de ce jour et dans une préparation continuelle pour lui. Ne faites pas attention à ce que l'homme approuve ou désapprouve, en comparaison de ce que Dieu commande, et soyez aussi attentifs aux mouvements et aux désirs de votre cœur qu'à vos actes extérieurs. « Si vous cherchez à plaire à l'homme, vous ne pouvez pas être les serviteurs de Jésus-Christ. Vous devez donc « ne pas plaire aux hommes, mais à Dieu qui éprouve nos cœurs.

» Et permettez-moi de vous prier de ne pas différer cet abandon de vous-mêmes à Dieu. Pensez à ce que pensent maintenant des milliers de personnes qui, après avoir "recherché la louange de l'homme plutôt que l'honneur qui vient de Dieu", récoltent maintenant les fruits amers de leur folie : et quoi que le monde entier puisse dire ou faire, ( car vous devez « vous attendre à être persécuté par eux si vous voulez vivre pieusement en Jésus-Christ », « soyez fermes, inébranlables et toujours abondants dans l'œuvre du Seigneur, assurés qu'enfin votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur."]

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