L'UNITÉ DE LA DIVINITÉ

'S'il en est ainsi, Dieu est un.'

Romains 3:30 (RV)

Par ces mots, la version révisée nous a restitué un texte, un argument et même un principe qui avaient été occultés. Le salut, exhorte saint Paul, doit être le même pour tous, parce que tous ont affaire au même Dieu, « s'il en est ainsi que Dieu est un.

I. Il fait donc appel au caractère de Dieu , en supposant que Dieu est connu, dans le seul sens possible, et comme nous nous connaissons. Car, en un sens, chacun de nous est inconnu, inconnaissable. Dans un sens, nous le reconnaissons tous et sommes agnostiques vis-à-vis de nos proches. Qu'une nouvelle urgence surgisse, qu'une certaine sollicitation s'exerce sur le cœur et le cerveau, et la réponse de chacun surprendra et ravira l'autre.

Et pourtant notre connaissance est réelle dans la mesure où elle va ; notre foi en l'amitié et la loyauté n'est pas injustifiée. Je ne sais pas exactement comment mon ami agira, mais j'ai confiance qu'il agira dignement et avec caractère. Ainsi en est-il de Dieu ; et la prétention qu'on ne puisse nous demander d'avoir des relations avec lui parce qu'il transcende de loin notre connaissance, serait, si elle était portée dans nos relations les uns avec les autres, fatale à tous nos cœurs.

II. Remarquez encore que cet argument en faveur d'une grâce chrétienne , de la bonté fraternelle entre Juif et Gentil, est fondé sur un dogme, le dogme de l'unité de la Divinité. Il y a des gens qui disent des choses dures de la religion dogmatique. Ils ne veulent que les belles émotions, le caractère exquis, la douceur et la douceur de Jésus.

III. Saint Paul avait d'autres vues . — Pour produire une Église unie et aimante, il faisait appel aux faits dogmatiques, à l'unité de Dieu et à l'égalité des hommes qui en résultait. Juif et Gentil, a-t-il soutenu, seront également justifiés par la foi, s'il en est ainsi que Dieu est un. Ce sur quoi il comptait pour surmonter leurs jalousies et rivalités était la vérité que Dieu nous traitera tous de la même manière, étant le Dieu unique de tous les hommes, de toutes les races.

—Évêque GA Chadwick.

Illustration

« L'Apôtre pense à Dieu ; pouvait-il penser au Dieu de toute la terre justifiant l'un et refusant d'en justifier l'autre ? Être incertain, variable, vacillant, c'est le triste résultat chez l'homme du mélange, de la division et de l'incohérence en lui. Saint Paul, dans cette épître même, l'attribue au fait qu'en un sens réel et important l'homme n'est pas un mais deux ; que sa chair convoite contre l'esprit, et son esprit contre la chair, et ceux-ci sont contraires l'un à l'autre. En Dieu, il ne peut y avoir une telle contradiction : Tu es le même, et tes années ne finiront pas. Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et éternellement.

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