N'est-ce pas de donner ton pain aux affamés ?

l'aumône

Pourquoi y a-t-il tant de maux dans le monde est une question qui s'agite depuis que l'homme les a ressentis. Il ne nous revient pas, avec une curiosité trop présomptueuse, d'assigner les causes de la conduite divine, ou, avec une main trop audacieuse, d'écarter le voile qui couvre les conciles du Tout-Puissant. Mais de cet état de choses nous voyons naître beaucoup de bons effets. Les jouissances de la vie se greffent sur ses besoins ; du mal naturel naît le bien moral, et les souffrances des uns contribuent au bonheur de tous.

Tel étant l'état des choses humaines, la charité, ou cette disposition qui nous porte à pourvoir aux besoins et à soulager les souffrances des hommes malheureux, ainsi qu'à supporter leurs infirmités, doit être un devoir d'une importance capitale. En conséquence, il est enjoint dans notre sainte religion comme étant le chef des vertus. Il est assigné comme test et critère par lequel nous devons distinguer les disciples de Jésus, et il sera choisi au grand jour comme étant la partie du caractère qui est la plus décisive de la vie, et selon laquelle la dernière phrase est de tourner.

La charité, dans son sens le plus complet, signifie cette disposition d'esprit qui, à partir d'un respect et d'une gratitude envers Dieu, conduit à faire tout le bien en notre pouvoir à l'homme. Mais tout ce que j'ai l'intention à présent, c'est de considérer cette branche de la charité qui s'appelle l'aumône.

I. QUELLE EST LA MÉTHODE LA PLUS APPROPRIÉE POUR ACCORDER LA CHARITÉ.

1. Le meilleur moyen de donner la charité aux sains et aux forts est de leur donner du travail. La moitié des vices des hommes tirent leur orion de l'oisiveté. Soutenir les indolents, donc, tenir oisifs ceux qui sont capables de travailler, c'est agir contrairement à l'intention de Dieu ; fait un tort à la société, qui revendique le droit aux services de tous ses membres ; c'est escroquer les vrais objets de charité de ce qui leur revient.

et encourage une race de paresseux pour s'attaquer aux éléments vitaux d'un État. Mais il est un membre précieux de la société, et mérite bien de l'humanité, qui, en imaginant des moyens d'emploi pour les travailleurs, délivre le public d'une charge inutile, et fait de ceux qui seraient autrement les parasites de la société, des sujets utiles de la Commonwealth.

2. Un autre acte de charité, d'égale importance, est de pourvoir aux besoins des vraiment indigents et nécessiteux. Si les travailleurs, avec tous leurs efforts, ne sont pas en mesure de gagner leur vie convenablement ; si le produit de leur travail n'est pas proportionné aux exigences d'une famille nombreuse ; alors ils sont les objets propres de votre charité.

3. Une autre classe d'hommes qui demande notre charité est celle des vieillards et des faibles, qui, après une vie de dur labeur, sont rendus inaptes à d'autres affaires, et qui ajoutent la pauvreté aux autres misères de la vieillesse.

4. Les enfants aussi privés de leurs parents, les orphelins confiés aux soins de la Providence, sont des objets insignifiants de compassion.

5. Mais il y a une classe de malheureux qui sont les plus grands objets de tous ; ceux qui, après avoir été accoutumés à l'aisance et à l'abondance, sont condamnés par quelque inévitable revers de fortune à supporter, ce qu'ils sont le moins capables de supporter, le fardeau exaspérant de la pauvreté ; qui, après avoir été peut-être les pères des orphelins au jour de leur prospérité, sont maintenant devenus les objets de cette charité qu'ils avaient l'habitude de dispenser si généreusement.

II. EXHORTATIONS À L'EXERCICE DE CE DEVOIR. Ce devoir est si agréable aux notions communes de l'humanité, que chacun condamne l'esprit mesquin et sordide de ce misérable que Dieu a béni avec abondance, et par conséquent avec le pouvoir de bénir les autres, et qui est pourtant implacable aux cris du pauvre et misérable. La pratique de ce devoir incombe à tous.

1. Pour l'accomplir, vous êtes attiré par cette pitié et cette compassion qui sont implantées dans le cœur.

2. Considérez le plaisir dérivé de la bienveillance. ( J. Logan, FRS )

Distribuer du pain aux affamés

Ce doit être ton propre pain, et c'est surtout celui dont tu t'es abrégé le jour du jeûne ; pour ce que les riches épargnent ce jour-là, les pauvres devraient le dépenser. Par la présente,

1. Les prières des hommes s'accéléreront le mieux ( Actes 10:4 ).

2. Ils feront de Dieu leur débiteur ( Proverbes 19:17 ).

3. C'est l'aumône la meilleure et la plus agréable à Dieu qui est donnée dans les assemblées de l'Église ; pour,

(1) c'est une ordonnance de Dieu, et un devoir du sabbat ( 1 Corinthiens 16:1 );

(2) Christ est assis là, et voit le don et l'esprit de chaque

13 donateur d'aumône ( Luc 21:1 ), l' inscrivant dans Son livre de souvenir ( Malachie 3:16 ). ( J. Trapp. )

"Pour rompre le pain",

« Rompre le pain », signifiant distribuer, issu de la pratique orientale consistant à cuire le pain en galettes fines et plates. ( JA Alexandre. )

Rompre le pain aux affamés

Non seulement pour leur donner ce qui est déjà de la viande cassée, mais pour rompre le pain exprès pour eux ; donnez-leur des pains et ne les rebutez pas avec des restes. ( M. Henri. )

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