Et Jacob vint à Shalem, une ville de Sichem,.. . et dressa sa tente devant la ville

L'erreur de Jacob

Dieu n'avait pas dit : Va à Sichem ; mais : « Je suis le Dieu de Béthel.

” Béthel, plutôt que Sichem, était son but assigné. Mais hélas! nous sommes tous trop prêts à échouer dans les plans de Dieu pour notre élévation et notre béatitude. Et ainsi Jacob est venu à Shalem, une ville de Sichem. Mais il a fait pire ; il dressa sa tente devant la ville, comme Loth fit quand il dressa sa tente devant Sodome. Qu'est-ce qui l'a emmené là-bas ? Est-ce que Rachel l'a persuadé qu'un peu de société serait un agréable soulagement à la monotonie et à l'isolement de la vie de camp ? Était-ce parce que ses enfants l'y poussaient contre son meilleur esprit ? Était-ce une idée d'obtenir des alliances éligibles pour ses enfants parmi les enfants du pays ? Quelle qu'ait pu être sa raison, voilà le fait triste et solennel que Jacob a dressé sa tente devant la ville.

Est-ce que beaucoup de chrétiens ne le font pas encore ? Ils vivent au bout du monde, juste à la frontière ; assez loin pour justifier une profession religieuse, mais assez près pour y trouver des bonbons. Ils envoient leurs enfants dans les écoles à la mode, afin qu'ils acquièrent le faux vernis du monde et qu'ils se rassemblent dans ses salons. Ils s'installent dans les quartiers à la mode d'une ville ; et adopter un certain style ; et se jettent dans la nage de toutes sortes d'engagements mondains, afin qu'ils puissent entrer dans la « société ».

« Ils choisissent leur église, leurs passe-temps, leurs amitiés, sur le seul principe de faire comme les autres ; et de former de bonnes alliances pour leurs enfants. Qu'est-ce que tout cela sinon dresser leurs tentes vers Sichem ? « Mais qu'allons-nous faire ? » disent-ils; « nos enfants doivent avoir une société ; ils ne peuvent pas être reclus, ni être enfermés à jamais dans nos maisons. Mais pourquoi devons-nous répondre à eux en nous précipitant dans le monde ? N'y a-t-il pas beaucoup de passe-temps innocents, sur lesquels la mondanité n'a jamais soufflé son souffle flétri ? N'y a-t-il pas assez d'éléments dans les relations sociales lumineuses du cercle familial; dans le jeu de l'imagination et de la gaieté saine ; dans les jeux d'adresse ; dans les charmes des livres ; dans le récital de voyage et d'aventure; dans la sorcellerie des chansons et de la musique saines ; et même dans les révélations de la science populaire moderne, pour tromper les heures des longues soirées d'hiver, sans faire appel à l'aide de la société mondaine, dont les heures les plus brillantes laissent un sentiment de vacuité et de soif, pour ne rien dire d'une piqûre positive ? La religion la plus sérieuse ne nous interdit pas les sports virils : le mouvement rapide du patineur sur le lac gelé ; la rangée du soir; la montée exaltante : ou de la culture des facultés d'art ; et musique; et imaginaire ; de science et de poésie. et musique; et imaginaire ; de science et de poésie. et musique; et imaginaire ; de science et de poésie.

Certes, dans tout cela, il y a de quoi égayer les foyers chrétiens, sans attrister le Saint-Esprit, ni baisser leur ton. Mais si les parents et les tuteurs insistent sur quelque chose de plus excitant et stimulant que ceux-ci, ils doivent s'attendre à être appelés à en payer le prix. Ils peuvent avoir la boîte à dés, le théâtre, la danse, s'ils veulent ; mais ils doivent apprendre, par une triste expérience, le prix amer. Il a besoin d'une longue cuillère qui soupe avec le diable.

Le fait est qu'il est beaucoup plus facile de donner ces choses que de s'éveiller à offrir quelque chose de mieux. Le meilleur a besoin de temps et de réflexion ; et rester à la maison des réunions religieuses, pour lui donner effet : mais le bénéfice ultime sera plus que rembourser l'abnégation. ( FB Meyer, BA )

Sichem

I. LE REVEIL RELIGIEUX.

II. ESSAIS EN FAMILLE. ( TS Dickson. )

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