Alors Joseph est mort

La mort de Joseph :

I. LA MORT DE JOSEPH ÉTAIT CELLE D'UN HOMME ÉMINENTEMENT BON. Peut-être le meilleur homme de l'Ancien Testament. Il n'était pas surpris par la mort, ni consterné par sa venue. Il avait vécu pour y faire face - vécu pour la vie après la mort - non pas pour l'indulgence présente, ni dans un mépris insouciant de son plus grand bien - mais avec une référence sage et fidèle à la volonté de Dieu et aux monitions du Saint-Esprit.

II. LA MORT DE JOSEPH ÉTAIT LA MORT D'UN GRAND PROPHÈTE. ( P. Whitehead, DD )

Joseph est mort :

Joseph est mort ! Après tout, il n'était qu'un mortel, comme nous. Il est important de s'en souvenir, de peur que nous ne laissions échapper aucune des grandes leçons sous l'illusion que Joseph était plus qu'un homme. Nous avons vu une fidélité si constante, un héroïsme si durable, une magnanimité si – j'avais presque dit – divine, que nous sommes portés à penser qu'il devait y avoir quelque chose de plus qu'humain chez cet homme. Non. Il était mortel, comme nous.

Ses jours étaient consumés comme nos jours ; peu à peu sa vie refluait ; et il fut trouvé, comme nous le serons, mort. Ainsi donc, s'il n'était que mortel, pourquoi ne pourrions-nous pas être aussi grands à notre degré ? S'il n'était qu'un homme, pourquoi ne pouvons-nous pas imiter sa vertu, dans la mesure où nos circonstances nous le permettront ? Nous ne pouvons pas tous être également héroïques et sublimes. Nous pouvons tous être, par la grâce de Dieu, également saints, patients et confiants dans notre travail.

Joseph est mort ! Ainsi les hommes les meilleurs, les plus sages et les plus utiles sont retirés de leur ministère ! C'est toujours un mystère dans la vie : Que l'homme bon soit emporté dans la fleur de l'âge ; que la langue éloquente soit frappée de mort ; qu'un père bienveillant soit retiré de son cercle familial ; et que les misérables qui n'ont jamais une pensée noble, qui ne savent pas ce que c'est que d'avoir une impulsion céleste courageuse, devraient sembler avoir une ténacité de vie qui est invincible ; que les hommes ivres et les individus au cœur dur devraient vivre encore et encore, tandis que les bons, et les vrais, et les sages, et les beaux, et les tendres, sont arrachés au milieu de leurs jours et transportés vers des climats plus élevés.

Le vieux proverbe dit : « Ceux que les dieux aiment meurent jeunes. » Messieurs ! Il y a un autre côté à cette vie, sinon ces choses seraient inexplicables, seraient le chef des mystères des voies de Dieu. Nous devons donc attendre jusqu'à ce que nous voyions le cercle terminé avant de nous asseoir pour juger Dieu. Joseph est mort ! Alors le monde pourra se passer de ses plus grands et meilleurs hommes. C'est très humiliant pour certaines personnes.

Voici, par exemple, un homme qui ne s'est jamais absenté de son entreprise depuis vingt ans. Vous lui demandez de prendre un jour de congé, d'aller à l'inauguration d'une église ou à une fête religieuse. Il dit : « Mon cher monsieur ! Pourquoi, l'idée même ! L'endroit irait à la casse et à la ruine si j'étais absent pendant vingt-quatre heures. Il arrive que Dieu envoie une maladie des plus graves sur l'homme - l'emprisonne dans la chambre obscure pendant six mois.

Lorsqu'il se lève, au bout de six mois, il constate que les affaires ont continué à peu près aussi bien que s'il s'y était épuisé corps et âme tout le temps. Très humiliant d'aller voir que les choses avancent sans nous ! Qui sommes nous? Le prédicateur peut mourir, mais la vérité sera toujours prêchée. Le ministre périt, le ministère est immortel. Cela devrait donc nous apprendre que nous ne sommes pas si importants, après tout ; que notre affaire est de travailler toute la petite heure que nous avons ; et de se souvenir que Dieu peut tout aussi bien faire sans nous qu'avec nous, et qu'il nous fait un honneur en nous demandant de toucher à l'œuvre la plus basse dans n'importe quelle province de l'empire infini de sa vérité et de sa lumière. ( J. Parker, DD )

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