Le Fils de l'Homme doit souffrir beaucoup de choses

Christ prévoyant la croix

I. Nous avons ici exposé en premier lieu L'ANTICIPATION DE NOTRE SEIGNEUR DE LA CROIX. Marquez le ton de la langue, la minutie du détail, la certitude absolue de la prévision. Ce n'est pas le langage d'un homme qui calcule simplement que le cours qu'il poursuit est susceptible de se terminer par son martyre ; mais la chose est là devant Lui, une certitude définie et fixe ; chaque détail connu, la scène, les instruments, la non-participation de ceux-ci à l'acte final de sa mort, sa résurrection et sa date, tout cela est manifesté et tracé à ses yeux, et tout est absolument certain.

II. LA RECONNAISSANCE DE NOTRE SEIGNEUR DE LA NECESSITE DE SES SOUFFRANCES. Il ne dit pas « doit », mais « doit ». Sa souffrance était nécessaire en raison de l'obéissance filiale. La volonté du Père est la loi du Fils. Mais pourtant cette nécessité fondée sur l'obéissance filiale n'était pas une simple nécessité extérieure déterminée uniquement par la volonté divine. Dieu l'a voulu ainsi, parce qu'il doit en être ainsi, et non pas parce que Dieu l'a ainsi voulu.

C'est-à-dire que l'œuvre à laquelle Christ avait mis la main était une œuvre qui exigeait la Croix, et elle ne pouvait pas être accomplie sans elle. Car c'était l'œuvre de racheter le monde, et cela exigeait plus qu'une belle vie, plus qu'une divine douceur de cœur, plus que la sagesse simple et pourtant profonde de ses enseignements, cela exigeait le sacrifice qu'il offrait sur la croix.

III. Maintenant, notez plus loin, COMMENT NOUS AVONS ICI AUSSI, LA VOLONTÉ ACCEPTATION DE NOTRE SEIGNEUR DE LA NÉCESSITÉ. C'est une chose à reconnaître, et une autre chose à accepter, un besoin-être. Ce « devoir » n'était pas une obligation fâcheuse qui lui était imposée contre sa volonté, mais une obligation à laquelle toute sa nature répondait et qu'il acceptait. Nul doute qu'il y avait en Lui l'innocent recul physique instinctif de la mort.

Nul doute que la Croix, en ce sens, était douleur et souffrance. Mais ce rétrécissement pouvait être un rétrécissement de la nature, mais ce n'était pas un recul de la volonté. Le navire peut lancer des vagues épouvantables, mais l'aiguille pointe vers le poteau. Le train peut basculer sur la ligne, mais il ne quitte jamais les rails. Le Christ a estimé que la Croix était un mal, mais cela ne l'a jamais fait vaciller dans sa détermination de l'entendre, son acceptation volontaire de la nécessité était due à sa pleine résolution de sauver le monde.

Il doit mourir parce qu'il veut racheter, et il veut racheter parce qu'il ne peut qu'aimer. Ainsi, le « must » n'était pas une chaîne de fer qui l'attachait à sa croix. Comme certains des martyrs héroïques d'autrefois, qui refusaient d'être attachés au bûcher funéraire, il se tenait là, enchaîné par rien d'autre que sa propre volonté et son dessein aimant de sauver le monde. Et oh je frères; dans ce dessein d'amour, chacun de nous peut être sûr d'avoir eu une part individuelle et personnelle. Il doit mourir, car « Il m'a aimé et s'est donné pour moi ».

IV. Enfin, remarquez ici L'ENSEIGNEMENT DE NOTRE SEIGNEUR LA NECESSITE DE SA MORT. Cette annonce a été précédée de cette conversation qui a conduit à la cristallisation des convictions à moitié formées des apôtres dans un credo défini : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. » Mais ce n'était pas tout ce qu'ils avaient besoin de savoir, de croire et de faire confiance. C'était le premier volume de leur livre de cours. Le deuxième volume était celui-ci, que « Christ doit souffrir. Et apprenons ainsi la place centrale que tient la Croix dans l'enseignement du Christ. ( A. Maclaren, DD )

Sur l'humiliation et les souffrances du Christ

Pourquoi le Sauveur dit-il qu'il « doit souffrir » ?

I. C'était à ce moment-là, et dans le sens où notre Sauveur le disait alors, nécessaire pour cette raison, car autrement les prophéties qui l'ont précédé le concernant n'auraient pas pu s'accomplir. Cette raison donne notre Sauveur Lui-même ( Matthieu 26:53 ; Marc 14:48 ; Luc 24:26 ; Luc 24:44 ). La même raison est alléguée aussi par les apôtres dans leur prédication (Actes 1 Pierre 1:10 ).

II. La mort du Christ était nécessaire pour faire le pardon du péché. Mais la mort de Christ était nécessaire, au moins à cet égard, pour rendre le pardon du péché conforme à la sagesse de Dieu dans son bon gouvernement du monde, et pour être une attestation appropriée de sa haine irréconciliable contre toute injustice.

III. Les déductions pratiques de ce qui a été dit sont les suivantes.

1. Cette doctrine concernant la mort de Christ pour nos péchés est un argument fort pour la nécessité indispensable de notre propre repentir et de la réforme de la vie.

2. La considération du Christ se donnant lui-même en sacrifice pour nos péchés est, pour ceux qui se repentent vraiment, un encouragement à s'approcher avec confiance du trône de grâce dans nos prières à Dieu par lui ( Romains 8:32 ).

3. La mort du Christ est pour nous un grand exemple de souffrance patiente à tout moment en faisant le bien, lorsque la providence de Dieu nous appellera à témoigner ainsi de sa vérité ( 1 Pierre 3:17 ). ( S. Clarke, DD )

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