Celui qui est bientôt en colère agit follement.

Colère contenue

En parlant récemment de la puissance de la grâce de Dieu pour apaiser nos passions, M. Aitken a raconté l'histoire d'un homme qu'il connaissait à Liverpool, qui, bien qu'un disciple du Seigneur Jésus, était maudit avec un tempérament précipité et violent. Ce fut pour lui une source de grand chagrin, et dans son impuissance il se jeta entre les mains du Seigneur pour le débarrasser de ce démon qui entachait son bonheur chrétien. Il occupait un poste de confiance à la douane et il était de son devoir chaque nuit de veiller à ce que chaque porte du bâtiment soit verrouillée.

Un soir, il venait de terminer son travail comme d'habitude et était sur le chemin du retour lorsqu'un garçon se précipita après lui et lui dit qu'un homme était enfermé dans l'une des pièces intérieures de la douane. A ce moment, il sentit la colère monter dans sa gorge, mais, élevant son cœur vers Dieu, il revint avec le garçon. Après avoir ouvert pièce après pièce, il arriva à l'endroit où se trouvait l'homme et trouva le pauvre garçon debout, tremblant, s'attendant sans doute à une explosion de cette humeur qu'ils connaissaient tous si bien. Le douanier s'approcha de l'homme en souriant et, lui tendant la main, lui dit de ne pas s'inquiéter du trouble qu'il lui avait causé. Ainsi la grâce de Dieu nous permet d'étouffer nos pires pensions.

Continue après la publicité
Continue après la publicité