Donnez au Seigneur gloire et force.

La gloire du gouvernement de Dieu dans le monde naturel

Ce psaume a été expliqué, mais sans raison suffisante, comme racontant la puissance et le progrès de l'Évangile dans les derniers jours. Mais il est destiné à représenter la majesté de Dieu, les secours que nous pouvons attendre de lui et les hommages que nous devons lui rendre. Il commence par une sommation aux chefs des nations, en particulier aux chefs d'Israël, de « donner au Seigneur gloire et force », c'est-à-dire la gloire de toutes leurs victoires ; et pour faire cela dans le saint sanctuaire, adorez-le et louez-le là-bas.

Vient la description du tonnerre qui est déclaré être la voix de Dieu, alors qu'il roule et résonne à travers la vaste étendue d'en haut. Sous ses sons et ses réverbérations graves, toute la nature vivante rétrécit et tremble. Il « brise les cèdres » ; la foudre qui en un instant déchire et brise les arbres les plus forts, tels que les cèdres ; ou la tempête qui les submerge et les prosterne en un instant.

Le tremblement de terre est ensuite décrit. « Il fait sauter aussi le Liban et le Sirion comme un veau. » C'est-à-dire que les montagnes Mamir sont secouées et faites, pour ainsi dire, danser, de sorte que les cèdres tourbillonnent comme le jouet d'un enfant. Ce n'est ni le tonnerre ni la tempête qui accompliraient cela, mais le tremblement de terre, qui ébranle le solide tissu du globe et raconte avec tant d'insistance la majesté et la puissance de Dieu. L'éclair est annoncé ensuite.

La voix du Seigneur divise les flammes de feu, leur ordonnant soit de briller sous tout le ciel, soit de se retirer dans sa chambre, afin que tout redevienne sombre. Il donne aux coruscations de la foudre ses belles formes et teintes, ou la fait descendre du ciel en un flot continu. Les merveilleux accompagnements du don de la loi au Sinaï - le désert de Kadesh - sont mentionnés ensuite ( Psaume 68:7 ).

La dernière circonstance introduite semble dériver de l'effet de tous. « La voix du Seigneur fait vêler les biches. » Dans leur terreur, les douleurs de la parturition leur viennent prématurément, et l'ouragan met à nu les forêts, pénètre leur épaisse rangée, découvre leurs sombres recoins, dépouille et disperse leurs feuilles, et met bas leurs honneurs jumelés. Les bêtes de proie sont chassées de leurs cachettes, et leur abri n'est plus caché. ( John Mitchell, DD )

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