Que Pharaon fasse [cela], et qu'il nomme des officiers sur le pays, et s'empare du cinquième du pays d'Égypte pendant les sept années d'abondance.

Ver. 34. Et prenez la cinquième partie du pays. ] Pour autant d'argent qu'il vaut. Les Égyptiens pourraient bien l'épargner, et le roi pourrait aussi bien l'acheter, puisqu'il devrait le revendre avec un très bon profit. Ni Joseph ne conseillerait, ni Pharaon ne serait conseillé, de prendre les biens de ses sujets par la violence. Quand Samuel dit au peuple que leur roi, qu'ils ont appelé, prendrait leurs champs et leurs vignes, les meilleurs d'entre eux, et les donnerait à ses serviteurs, etc.

, loquitur non tam de jure quam de more, il ne parle pas du droit des rois, comme si tous étaient à eux, et que personne n'avait rien à lui, mais de la manière et du pouvoir illimité que certains rois prennent sur leurs sujets. des biens; comme en Turquie, en Perse, etc. Que ce soit la voix d'un Néron, chaque fois qu'il met quelqu'un en fonction, Scis quid mihi opus sit, et hoc agamus, nequis quicquam habeat : a d'un Séleucos, pour proclamer que le plaisir du roi est la seule loi ; b comme s'il ne suffisait pas d'être au-dessus des hommes, mais au-dessus de l'humanité : comme le seraient ces princes, dit notre chroniqueur anglais, c qui auraient leur volonté d'être la loi.

Melancthon nous parle d'un certain prince dans ces régions, qui extorquait de l'argent à ses misérables sujets, en leur cassant les dents. D' abord , il a frappé à une dent, d menacer de le faire par le reste, à moins que l'emmenèrent en somme un tel, par un moment, comme il l'a demandé. Le même auteur ailleurs d rapporte, qu'il était à un sermon sur l'anniversaire de notre Sauveur. Le prédicateur a tiré son texte de Luc 2:1 « Il est sorti un décret de César Auguste, que tout le monde devrait être taxé.

« Et tandis que l'auditoire s'attendait à ce que le prédicateur eût parlé de la nativité du Christ, de l'union hypostatique, etc., il passa toute son heure (le temps étant extrêmement froid) à ce sujet, que l'obéissance doit être cédée aux puissances supérieures ; qu'ils doivent avoir autant d'argent qu'ils en demandent, avec beaucoup de choses semblables, peu pour le but, mais beaucoup pour le plaisir de quelques princes alors et là présents.

De tels parasites de cour font souvent beaucoup de mal dans un État ; aussi bien en séduisant les bons princes, qui essent alii, si essent apud alios, qu'en se dressant contre eux, quand le monde ne les favorise pas. Quand Edouard II, surnommé Carnarvan, fut poursuivi par sa reine et son fils, l'évêque de Hereford étant de prêcher devant elle à Oxford, et de livrer la cause de sa démarche, prit pour son texte, "Ma tête acheth, ma tête acheth" ; 2R 4:19 et conclut de la manière la plus improbable, qu'un chef de royaume endoloris et malade devait nécessairement être enlevé, et non guéri autrement. F

un Sueton., à Nerone.

b D ειναι βασιλεως οριζομενον. - Appien.

c Dan., Hist. de l'Ing., fol. 144.

d Primo unum dentem evellebat, minitans, &c. - Manl., loc. com., 636.

e Eram aliquando in die Natali, in cuiusdam concione, &c. Erant παρεργα quibus gratificabatur et assentiebatur quorundam auribus, &c. - Idem. 479.

f Dan., Hist. d'Engl, fol. 216.

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