C'est pourquoi mes pensées me font répondre, et pour cela je me hâte.

Ver. 2. C'est pourquoi mes pensées me font répondre ] qd Alors que j'avais pensé, ô Job, ne plus te parler (car je vois que je ne fais que perdre mes paroles douces), tes dernières expressions comminatoires ont altéré ma résolution. Je suis tellement énervé que je dois t'interrompre. Et pourtant, ne pensez pas que je dirai ce qui est le plus important ; car j'ai trempé et teint mes paroles dans mes pensées, qui me demandent maintenant quoi répondre, et m'invitent à me dépêcher.

Et pour cela je me dépêche. ] De peur que je n'oublie les détails de ton discours, auquel je dois répondre. Munster le rend ainsi, Et ob id promptitudo mea est intra me, comme si Zophar s'était vanté de sa prompte élocution, comme dans le verset suivant de son intelligence mûre. Certains le rendent, Pour cela je me plais à répondre (Lavat.).

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