Je suis le frère des dragons et le compagnon des hiboux.

Ver. 29. Je suis le frère des dragons, etc. ] -À- dire que je profère une voix lamentable, ou plutôt du bruit, comme des dragons, qui sucent le sang de l'éléphant jusqu'à ce qu'il tombe raide mort sur eux, et les Quell avec son énorme masse, faire un hurlement horrible si horrible et hideux, disent certains, qu'ils étonnent, oui, tuent ceux qui l'entendent (Plin. Solin.).

Et compagnon des hiboux ] Je pousse des cris grossiers et confus, comme si je hurlais avec les hiboux, ou grognais avec les autruches. Nous avons l'habitude de dire de ceux-là qu'ils rugissent comme des ours et beuglent comme des taureaux, remplissant l'air de leurs cris. Jeunes autruches rejetées par leurs mères, Job 39:14 Lamentations 4:3 , poussent un gémissement pitoyable; les jeunes corbeaux font de même pour la même cause, Psaume 147:9 .

Job a crié plus comme une bête que comme un homme, dans sa douleur et sa misère. Ce que les stoïciens ont censuré comme efféminé, et ne permettrait pas à un homme sage ou vaillant de soupirer, de pleurer ou de montrer un signe de chagrin, quoi qu'il lui arrive. Mais c'était détruire la nature, et transformer les hommes en valeurs et en pierres vides de sens. Les patriarches pleuraient leurs amis décédés. David, probablement, n'ignorait pas le proverbe des Gentils, Les pleurs ne deviennent pas un roi ; pourtant il pleura abondamment, oui, il pleura Jonathan. Car mieux on est, plus on est enclin aux pleurs et aux lamentations, qui pourtant doivent être dûment modérés (Eurip. - Aγαθοι δ αριδακρυες ανδρες).

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