Les tabernacles d'Édom et les Ismaélites ; de Moab et des Hagarènes ;

Ver. 6. Les tabernacles d'Edom, et les Ismaélites, etc. ] Exercitu ex variis gentibus conflato, en désaccord entre eux, et pourtant bien convenus pour un mal à l'Église, qui pourrait bien dire, comme le lièvre de Martial,

In me omnis terraeque aviumque marisque rapina est;

Forsitan et coeli, si canis astra principe.

Comme les chiens, se battant et se déchirant, peuvent s'abandonner et s'unir pour suivre l'inoffensif lièvre qui passe à côté d'eux ; donc ici. Si Manassé est contre Éphraïm, et Éphraïm contre Manassé, ils seront tous deux contre Juda.

Et les Hagarènes ] Qui venaient aussi d'Agar, ainsi que les Ismaélites; mais étaient un peuple distinct, et seraient appelés Sarrasins, de Sarah, la femme libre, pour l'honneur, comme si les promesses faites à Abraham et Sarah leur avaient appartenu (les Sarrasins, en arabe, sont des voleurs). Ptolémée fait mention des Sarrasins, et place en Arabie, le siège des Hagarènes, où il y a aussi une ville appelée Agra, d'Agar, probablement. Aben Ezra dit qu'ils sont venus d'Agar, par un autre mari. Les Chaldéens les appellent Hongrois.

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