4-26 Il y avait une grande haine entre les Samaritains et les Juifs. La route du Christ de la Judée à la Galilée passait par la Samarie. Nous ne devons pas aller dans des lieux de tentation, mais lorsque nous en avons besoin, nous devons le faire; et alors ne doit pas habiter en eux, mais se hâter à travers eux. Nous avons ici notre Seigneur Jésus sous la fatigue commune des voyageurs. Ainsi, nous voyons qu'il était vraiment un homme. Le travail est venu avec le péché; c'est pourquoi le Christ, s'étant fait malédiction pour nous, s'y soumit. De plus, il était un homme pauvre et faisait tous ses voyages à pied. Lassé, il s'assit ainsi sur le puits; il n'avait pas de canapé sur lequel se reposer. Il s'assit ainsi, tandis que les gens fatigués de voyager s'assoient. Sûrement, nous devons facilement nous soumettre à être comme le Fils de Dieu dans de telles choses. Le Christ a demandé de l'eau à une femme. Elle a été surprise parce qu'il n'a pas montré la colère de sa propre nation contre les Samaritains. On s'interroge sur les hommes modérés de tous bords. Le Christ a profité de l'occasion pour lui enseigner les choses divines: il a converti cette femme, en montrant son ignorance et son péché, et son besoin d'un Sauveur. Par cette eau vive, on entend l'Esprit. Sous cette comparaison, la bénédiction du Messie avait été promise dans l'Ancien Testament. Les grâces de l'Esprit et ses conforts satisfont l'âme assoiffée, qui connaît sa propre nature et sa nécessité. Ce que Jésus a dit au sens figuré, elle l'a pris à la lettre. Le Christ montre que l'eau du puits de Jacob a donné une très courte satisfaction. De toutes les eaux de confort que nous boirons, nous aurons à nouveau soif. Mais quiconque prend part à l'Esprit de grâce et au confort de l'Évangile ne manquera jamais de ce qui satisfera abondamment son âme. Les cœurs charnels ne regardent pas plus haut que les fins charnelles. Donne-le-moi, dit-elle, non pour que j'aie la vie éternelle, ce que le Christ a proposé, mais pour que je ne vienne pas ici pour dessiner. L'esprit charnel est très ingénieux pour écarter les convictions et les empêcher de se fixer. Mais combien notre Seigneur Jésus ramène la conviction à sa conscience! Il a sévèrement réprimandé son état de vie actuel. La femme a reconnu que Christ était un prophète. Le pouvoir de sa parole de sonder le cœur et de convaincre la conscience des choses secrètes est une preuve de l'autorité divine. Cela devrait refroidir nos concours, penser que les choses auxquelles nous nous efforçons sont en train de disparaître. L'objet de l'adoration restera toujours le même, Dieu, en tant que Père; mais il sera mis fin à toutes les différences concernant le lieu de culte. La raison nous apprend à consulter la décence et la convenance dans les lieux de notre culte; mais la religion n'accorde aucune préférence à un lieu par rapport à un autre, en ce qui concerne la sainteté et l'approbation de Dieu. Les Juifs avaient certainement raison. Ceux qui, par les Écritures, ont acquis une certaine connaissance de Dieu, savent qui ils adorent. La parole du salut était des Juifs. Il est venu à d'autres nations par leur intermédiaire. Le Christ a à juste titre préféré le culte juif avant le Samaritain, mais ici il parle du premier qui sera bientôt aboli. Dieu était sur le point d'être révélé comme le Père de tous les croyants de chaque nation. L'esprit ou l'âme de l'homme, influencé par le Saint-Esprit, doit adorer Dieu et avoir la communion avec lui. Les affections spirituelles, comme le montrent les prières ferventes, les supplications et les remerciements, forment le culte d'un cœur droit, dans lequel Dieu prend plaisir et est glorifié. La femme était disposée à laisser l'affaire indécise, jusqu'à la venue du Messie. Mais Christ lui a dit, moi qui te parle, je le suis. Elle était une étrangère et une Samaritaine hostile, le simple fait de lui parler était censé déshonorer notre Seigneur Jésus. Pourtant, à cette femme, notre Seigneur s'est révélé plus pleinement qu'il ne l'avait encore fait à aucun de ses disciples. Aucun péché du passé ne peut empêcher notre acceptation avec lui, si nous nous humilions devant lui, croyant en lui comme le Christ, le Sauveur du monde.

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