La définition de la foi donnée dans ce verset, et illustrée dans les divers exemples suivants, inclut sans aucun doute la justification de la foi, mais pas directement comme justification. Car la foi ne justifie que dans la mesure où elle se réfère à Christ et en dépend. Mais ici aucune mention de lui comme objet de la foi ; et dans plusieurs des cas qui suivent, aucune attention n'est prise de lui ou de son salut, mais seulement des bénédictions temporelles obtenues par la foi.

Et pourtant, ils peuvent tous être considérés comme des preuves du pouvoir de justifier la foi en Christ, et de son vaste exercice dans un cours d'obéissance constante au milieu des difficultés et des dangers de toutes sortes. Or la foi est la subsistance des choses qu'on espère, l'évidence ou la conviction des choses qu'on ne voit pas — Les choses qu'on espère ne sont pas aussi étendues que les choses qu'on ne voit pas. Les premiers ne sont pour nous que des choses futures et joyeuses ; ces derniers sont soit futurs, soit passés, soit présents, et ceux soit bons ou mauvais, soit pour nous soit pour les autres.

La subsistance des choses espérées — Donner une sorte de subsistance présente aux bonnes choses que Dieu a promises : l'évidence surnaturelle divine présentée à, la conviction ainsi produite chez un croyant des choses invisibles, qu'elles soient passées, futures ou spirituelles ; en particulier de Dieu et des choses de Dieu.

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