Après avoir pleuré d'une voix forte — Pour montrer que sa vie était encore entière en lui. Il renvoya son esprit — Ainsi l'expression originale peut être traduite littéralement : une expression admirablement adaptée aux paroles de notre Seigneur, Jean 10:18 Personne ne m'ôte la vie, mais je la donne moi-même. Il est mort par un acte volontaire de sa part, et d'une manière qui lui est propre.

Lui seul de tous les hommes qui furent jamais, aurait pu continuer à vivre même dans les plus grandes tortures, aussi longtemps qu'il lui plaisait, ou se retirer du corps chaque fois qu'il l'aurait jugé bon. Et comment illustre-t-il cet amour qu'il a manifesté dans sa mort ? Dans la mesure où il n'a pas utilisé son pouvoir pour quitter son corps, dès qu'il a été attaché à la croix, ne laissant qu'un cadavre insensible, à la cruauté de ses meurtriers : mais a continué sa demeure en elle, avec une résolution ferme, aussi longtemps comme il était convenable. Il s'en retira alors, avec une majesté et une dignité jamais connues ou à connaître dans aucune autre mort : mourant, si l'on peut s'exprimer ainsi, comme le Prince de la vie.

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